Critique de My Lady Jane

Critique de My Lady Jane

My Lady Jane est désormais disponible en streaming sur Prime Video.

Une grande partie de l’histoire britannique est profondément déprimante. La peste noire, les nombreuses épouses d’Henri VIII mortes (par son décret), les guerres de religion, etc. Qui n’a jamais dormi en essayant de se frayer un chemin à travers un manuel d’histoire rempli de ce pessimisme ? Toute cette désolation a inspiré les auteurs Cynthia Hand, Brodi Ashton et Jodi Meadows à prendre l’histoire en main avec leur roman révisionniste pour jeunes adultes, My Lady Jane. The 2017 New York Times Le best-seller réimagine le règne tragique de neuf jours de Lady Jane Grey en tant que pion de la reine d’Angleterre dans une romance fantastique et évanouissante qui fait de Jane un acteur de sa propre histoire. Sous la direction de la scénariste/showrunner Gemma Burgess (auteur des romans Brooklyn Girls), My Lady Jane se traduit bien dans une série Prime Video de huit épisodes qui confirme, oui, que l’histoire est beaucoup c’est plus amusant et plus regardable quand on adopte une approche ironique et sans remords dans sa narration.

Bien que la série se déroule en 1553, My Lady Jane ne tarde pas à établir son ton et sa voix anachroniques et irrévérencieux à travers un prologue animé et dessiné à la main qui suscite immédiatement de grands éclats de rire. Grâce à une violence comiquement extravagante et à un commentaire délicieusement méchant d’un narrateur omniscient (qui continuera à apparaître toute la saison), on nous fournit un bref résumé de la véritable histoire et du contexte expliquant pourquoi Lady Jane Grey (Emily Bader), 17 ans, a signifié quelque chose pour la dynastie Tudor. À partir de là, la série est lancée et établit la situation critique de Grey en tant que fille aînée sans pouvoir dans une société patriarcale.