Critique de l’Hyperboréen

Critique de l'Hyperboréen

Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu ça. Un magnat du whisky, ses fils bouffons et sa fille malade libèrent accidentellement une « momie de glace » ivre qui tire des lasers depuis un tonneau d’alcool trouvé dans une épave vieille de plusieurs siècles. Ce n’est qu’un échantillon de The Hyperborean de Jesse Thomas Cook, une comédie d’horreur canadienne indépendante qui imagine ce qui pourrait arriver si une créature caoutchouteuse de Syfy Originals interrompait Couteaux sortisL’écrivain Tony Burgess pose les bases d’un examen hors du commun d’une famille dysfonctionnelle et, tout comme son scénario pour le film d’horreur Pontypool, The Hyperborean, qui a beaucoup de succès, résiste à toute classification facile (pour le meilleur et pour le pire). Quel rapport y a-t-il entre les restaurateurs cow-boys, les majordomes amateurs de ventouses et les jambes coupées et les intrus extraterrestres ? Vous ne le comprendrez peut-être jamais complètement, mais cela ne fait pas échouer l’étude de personnages de Cook vieillie en fût.

Le scénario de Burgess nous donne une leçon d’histoire canadienne sur le HMS Investigator, un navire marchand transformé en navire de sauvetage envoyé à la recherche de l’expédition arctique ratée du capitaine John Franklin dans les années 1840. Une brève vignette joliment illustrée raconte l’histoire de marins bloqués par des conditions glaciales, d’un royaume fantastique appelé Hyperborea et du membre d’équipage John Boyle, qui devient possédé par un vortex d’aurore boréale venu du ciel. Vous vous demandez peut-être : « Qu’est-ce que tout cela a à voir avec le whisky ? », et c’est normal ! La réponse : le riche distillateur Hollis Cameron (joué par Burgess) a découvert des barils de whisky vieux de 170 ans à bord du HMS Investigator coulé qu’il prévoit de distribuer sous forme de spiritueux en édition limitée. Pour fêter ça, Hollis organise une « fête de lancement » privée pour ses proches qui tourne mal. Tout cela est très gonzo dès le départ, ce qui fait écho aux précédentes collaborations de Burgess et Cook.