Critique de la saison 4 de Only Murders in the Building : retour sur la bonne voie

Critique de la saison 4 de Only Murders in the Building : retour sur la bonne voie

Cette critique contient des spoilers partiels sur la saison 4 de Only Murders in the Building, dont le premier épisode est désormais diffusé sur Hulu.

Durant les trois premières saisons de Only Murders in the Building, le trio central de cette série policière comique a enquêté sur la mort de personnes qui étaient largement considérées avec indifférence (ou mépris) par leurs voisins et concitoyens new-yorkais. Ce n’est que grâce au travail de passionnés de faits divers devenus détectives amateurs et podcasteurs Charles-Haden Savage (Steve Martin), Oliver Putnam (Martin Short) et Mabel Mora (Selena Gomez) que les habitants des appartements chics de The Arconia ont pu comprendre les complexités intérieures de la vie des victimes. En tuant un ami proche de Charles au début de la saison 4, Only Murders in the Building ne se contente pas de renverser son scénario habituel : il revient à la forme, rétablissant le mélange caractéristique de drame personnel et de tableaux de meurtres alambiqués qui était souvent éclipsé par la parodie prolongée des comédies musicales de Broadway de la saison dernière.

La doublure cascade de Charles, Sazz Pataki (Jane Lynch), est une guest star régulière depuis la saison 1, et sa mort, comme le laisse entendre la fin de la saison 3, donne un nouveau souffle à Only Murders. On découvre finalement à quel point Charles en savait peu sur l’une des personnes les plus importantes de sa vie, et des visions de Sazz hantent la star de la télévision, l’aidant à la venger. L’apparence similaire de Lynch à Martin était auparavant présentée comme une blague sur sa petite carrure, mais il y a une contre-argument poignante dans la révélation que la taille de Sazz lui a rendu difficile de trouver des actrices pour les remplacer. Alors que ses enquêtes mettent Charles en contact avec d’autres doublures cascades, il a du mal à prouver qu’il est digne d’être son « visage » ; Martin affiche une vulnérabilité émotionnelle touchante alors que son personnage accepte tout ce que Sazz a sacrifié pour une vie consacrée à protéger Charles.