Critique de Frankie Freako

Critique de Frankie Freako

Cette critique est basée sur une projection au Festival international du film Fantasia 2024.

Frankie Freako est un film ridicule. L’humour est juvénile, les dialogues sont ridicules et l’intrigue est plus bancale que le wagonnet qui transporte ses personnages à travers les dimensions dans une séquence ridicule sur fond vert. Les leçons sont clichées, les marionnettes sont grossières et la musique est un cran au-dessus de la musique d’ambiance temporaire. L’un des plus gros gags consiste à peindre à la bombe le mot « BUTT » sur le mur d’une maison de banlieue. Rien de tout cela n’est une critique du dernier film de PG : Psycho Goreman réalisateur Steven Kostanski. Tous ces éléments jouent en sa faveur.

Kostanski se spécialise dans ce que l’on peut au mieux décrire comme des films pour enfants classés R, des films qui se jouent comme s’ils avaient été écrits par un enfant de 10 ans ayant une affinité pour le sexe excessif, la violence et/ou les gros mots. Avec la bonne attitude, la combinaison d’un cadrage innocent et d’un contenu mature peut être assez amusante, même s’il faut un sens de la malice bien développé pour garder le gag frais pendant 85 minutes complètes. À cet égard, Frankie Freako surpasse Psycho Goreman en tant que film dont les ambitions modestes sont la clé de son succès.