L’exigence du gouvernement fédéral selon laquelle les passagers en provenance de Chine, de Hong Kong et de Macao doivent être testés négatifs pour le COVID-19 dans les 48 heures avant le départ pour le Canada est saluée par le président et directeur médical du Vancouver Infectious Disease Centre.
« C’est un peu différent de la situation précédente où, dans un avion entier, si vous deviez contrôler les passagers, il n’y en aurait que quelques-unes (personnes infectées par le COVID), voire aucune », a déclaré lundi le Dr Brian Conway.
« Les avions qui arrivent de Chine arrivent maintenant d’une zone qui a une épidémie incontrôlée, peut-être avec une nouvelle variante.
« Donc, c’est un peu différent que par le passé. »
Les avions en provenance de Chine atterrissant dans d’autres aéroports internationaux ont signalé des taux d’infection au COVID de 38 à 52% des passagers, a déclaré Conway.
«Donc, si vous faites simplement le calcul de tous les vols en provenance de Chine qui atterriraient au Canada, en une semaine, ce serait 10 000 cas introduits, avec peut-être cette nouvelle variante (XBB. 1.5, également connue sous le nom de variante Kraken). ”
Avant COVID, il y avait 55 vols
de Chine transportant plus de 15 500 personnes atterrissant à Vancouver chaque semaine, selon YVR.
L’annonce d’Ottawa pourrait également avoir l’avantage de faire pression sur les autorités chinoises pour qu’elles augmentent le signalement des cas et même s’orientent vers l’utilisation de vaccins occidentaux, a ajouté Tom Koch, un expert à l’UBC de l’histoire des pandémies et des politiques de santé publique.