Corps arc-en-ciel de Neysa King – Critique d’Annabel Harz


Regardez-moi

dénudant mon corps devant toi

nounours noir attaché sur

hanches suprême amassant

gravité agissant sur

rainage traçage déplacement vers le haut

et vers le bas changeant de forme d’onde

nature sans grâce des choses jaillissant

cul jetant l’ombre un trou noir

milieu de la voie lactée

neige fondue légère congelée et non congelée

forme de couleur de ligne liquéfiante

homme en mouvement créant

l’homme aime ma création et tu devras

aime moi aime moi

et tu aimeras Dieu

Chanson le blues blues une guitare

mon corps une guitare bleue incarne

corps chantant tu bouges

de la chaise au sol pour être

sous moi et regarde l’art

J’incline mon corps d’un angle

complément pointu de talon noir

doux rond défini et non défini

piste épaisse mince élégante

bombé imparfait et parfait

deux larmes sur un vase

une ampoule un pinceau un diamant

tant de poèmes aux peintures encore Vénus

C’est ici qu’elle parcourt la terre en courbes

mon corps indéniable comme les mathématiques

pointant vers Divine Behold Feel

ton esprit descend au ciel de la terre

descendre à ce qui va arriver

une chance tu n’avais pas compté ton corps un tremblement

un lapin piège à

un miracle : une soudaine découverte de la vérité

quand le nounours la cravate je desserre



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