mardi, novembre 26, 2024

Contre l’interprétation

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Sontag, Susan. Contre l’interprétation : et autres essais. Farrar, Straus & Giroux, 1969. Quatrième impression.

Susan Sontag, elle-même critique américaine, commence par une discussion sur le problème de l’interprétation et de l’herméneutique dans la critique culturelle. Elle défend un mode d’appréciation esthétique qui s’appuie sur les conceptions classiques du formalisme, attire une attention particulière sur le sens du style d’une œuvre d’art et procède avec une sensibilité sans précédent à l’excitation sensorielle et une ouverture à l’expérience. La première partie contient deux de ses essais les plus conceptuels ou théoriques, « Against Interpretation » et « On Style ». Dans ces articles, Sontag défend ce qu’elle appelle une érotique de l’art pour remplacer les modes d’interprétation dominants dans la critique culturelle et lance un modeste plaidoyer pour que les critiques et les amateurs d’art accordent une plus grande attention à la manière dont le style est présent (ou absent) dans les œuvres d’art.

La deuxième partie aborde un large éventail d’intellectuels européens, en proposant des analyses critiques de leurs travaux ainsi que des introductions explicatives destinées à son public résolument américain. Parmi ces personnalités figurent la penseuse religieuse Simone Weil, les philosophes français Albert Camus et Jean-Paul Sartre, l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss, le critique littéraire hongrois Georg Lukacs et l’écrivaine française Nathalie Saurrate. Dans chaque essai et pour chaque ouvrage individuel, Sontag sélectionne et passe en revue une œuvre unique qui, selon sa lecture, est particulièrement représentative de l’ensemble de l’œuvre de l’auteur.

La troisième partie se déplace vers le théâtre. Dans ce groupe d’essais, Sontag examine des productions dramatiques isolées comme « Le Député » de Rolf Hochhuth et « La persécution et l’assassinat de Marat joués par les internés de l’asile de Charenton sous la direction du marquis de Sade » de Peter Weiss, ainsi que des dramaturges influents comme Eugène Ionesco. L’essai « La mort de la tragédie » prend un large recul et examine l’état de la forme dramatique du théâtre lui-même et sa relation avec le moi occidental à travers le chiffrement de la délimitation du genre de la tragédie par Lionel Abel et son idée de métathéâtre. « Aller au théâtre, etc. » se lit comme un court journal des expériences théâtrales et cinématographiques de Sontag au cours de l’été 1964, examinant des personnalités aussi diverses que James Baldwin, Arthur Miller et Stanley Kubrick, et soulignant l’importance d’œuvres cinématographiques et théâtrales uniques comme « Le Dictateur » de Charlie Chaplin et la production de « Le Roi Lear » de Peter Brook.

La quatrième partie de l’ouvrage traite des films individuels, des réalisateurs et du cinéma lui-même en tant que nouvelle forme d’art en plein essor au XXe siècle. Dans les deux premiers essais, Sontag se donne pour tâche de présenter les influents réalisateurs français Robert Bresson et Jean-Luc Godard à son public américain à travers quelques-unes de leurs œuvres les plus accessibles. Deux essais vers la fin de cette section traitent de films transgressifs ou d’avant-garde récents, le controversé « Flaming Creatures » de Jack Smith et « Muriel » d’Alain Resnais. Enfin, « The Imagination of Disaster » discute et évalue de manière critique le genre de la science-fiction au cinéma, tandis que « A Note on Novels and Films » établit des parallèles intéressants entre le roman et le cinéma en tant que formes esthétiques influentes tout en résistant à la tentation d’obscurcir ou de passer sous silence leurs différences essentielles.

La dernière partie du livre, la cinquième partie, contient un mélange d’essais divers qui ne peuvent être soigneusement rassemblés sous un seul titre. Dans « Piété sans contenu », Sontag critique sévèrement et rigoureusement les tendances récentes de la recherche en études religieuses telles qu’elles sont perçues à travers l’œuvre de Walter Kaufmann. Elle donne un aperçu des tendances américaines en psychanalyse et en recherche freudienne à travers une critique dense et majoritairement positive d’un livre récent sur le sujet dans « Psychanalyse et la vie contre la mort de Norman O. Brown ». Dans un essai sur l’art de la performance et les proto-flash mobs, « Happenings : un art de la juxtaposition radicale », Sontag examine l’œuvre du pionnier de l’art de la performance Allan Kaprow et place son travail et son héritage en dialogue avec d’importants antécédents historiques tels que le mouvement surréaliste. Les deux derniers essais du livre contiennent certaines des contributions les plus significatives et les plus influentes de Sontag à la pratique de la critique culturelle. Dans « Une culture et la nouvelle sensibilité », Sontag avance un argument original en faveur de la fonction de l’art et de la critique d’art comme modificateurs de la conscience humaine, stimulants sensoriels et passerelles vers une plus grande réceptivité à l’expérience humaine. Enfin, dans ses célèbres « Notes sur le « camp » », Sontag expose sa théorie fondatrice du camp comme un type de compréhension esthétique qui met l’accent sur le style, l’exagération et la théâtralité dans les formes d’art moderne.

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