Contre le résumé d’interprétation et la description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Sontag, Susan. Contre interprétation : et autres essais. Farrar, Straus & Giroux, 1969. Quatrième impression.

En commençant par une discussion sur le problème de l’interprétation et de l’herméneutique dans la critique culturelle, Susan Sontag, elle-même critique américaine, plaide pour un mode d’appréciation esthétique qui s’appuie sur les conceptions classiques du formalisme, attire une attention particulière sur le sens du style d’une œuvre d’art, et procède avec une sensibilité sans précédent à l’excitation sensorielle et une ouverture à l’expérience. La partie 1 contient deux de ses essais plus conceptuels ou théoriques, « Contre l’interprétation » et « Sur le style ». Dans ces pièces, Sontag plaide en faveur de ce qu’elle appelle une érotisme de l’art pour remplacer les modes d’interprétation dominants dans la critique culturelle et fait un modeste plaidoyer pour que les critiques et les appréciateurs d’art prêtent une plus grande attention à la manière dont le style est présent (ou absent) dans l’art. travaux.

La deuxième partie traite d’un groupe d’intellectuels européens, fournissant des critiques de leur travail ainsi que des introductions explicatives pour son public résolument américain. Parmi ces personnalités figurent la penseuse religieuse Simone Weil, les philosophes français Albert Camus et Jean-Paul Sartre, l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss, le critique littéraire hongrois Georg Lukacs et l’écrivaine française Nathalie Saurrate. Dans chaque essai et avec chaque individu, Sontag sélectionne et examine une œuvre unique qui, à sa lecture, est particulièrement représentative de l’ensemble de l’œuvre de l’auteur.

La partie 3 se déplace dans l’arène du théâtre. Dans ce groupe d’essais, Sontag discute de productions dramatiques uniques comme « L’adjoint » de Rolf Hochhuth et « La persécution et l’assassinat de Marat interprétés par les détenus de l’asile de Charenton sous la direction du marquis de Sade » de Peter Weiss, ainsi que dramaturges célibataires et influents comme Eugene Ionesco. L’essai « La mort de la tragédie » prend un large recul et examine l’état de la forme dramatique du théâtre elle-même et son rapport au moi occidental à travers le chiffre de la délimitation par Lionel Abel du genre de la tragédie et de son idée de métathéâtre. « Aller au théâtre, etc. » se lit comme un court journal des expériences théâtrales et cinématographiques de Sontag à l’été 1964, examinant des personnages aussi divers que James Baldwin, Arthur Miller et Stanley Kubrick, et soulignant l’importance d’œuvres cinématographiques et théâtrales uniques comme « The Great Dictator » de Charlie Chaplin  » et la production de « King Lear » de Peter Brook.

La prochaine série d’essais contenus dans la partie 4 du livre traite des films individuels, des réalisateurs et du cinéma lui-même en tant que nouvelle forme d’art en plein essor au 20e siècle. Dans les deux premiers essais, Sontag se charge de présenter les réalisateurs français influents Robert Bresson et Jean-Luc Godard à son public américain à travers quelques-unes de leurs œuvres les plus accessibles. Vers la fin de cette section, deux essais traitent de films transgressifs ou d’avant-garde récents, les controversés « Flaming Creatures » de Jack Smith et « Muriel » d’Alain Resnais. Enfin, « The Imagination of Disaster » discute et évalue de manière critique le genre de science-fiction au cinéma, tandis que « A Note on Novels and Films » établit des parallèles intéressants entre le roman et le cinéma en tant que formes esthétiques influentes tout en résistant à la tentation d’obscurcir ou de passer sous silence. leurs différences essentielles.

La dernière section du livre, la partie 5, contient un mélange de divers essais qui ne peuvent pas être soigneusement rassemblés sous un seul titre. Dans « Piety Without Content », Sontag critique durement et rigoureusement les tendances récentes de l’érudition des études religieuses telles qu’elles sont vues à travers les travaux de Walter Kaufmann. Elle donne un aperçu des tendances américaines de la psychanalyse et de l’érudition freudienne à travers une critique dense et majoritairement positive d’un livre récent sur le sujet dans « La psychanalyse et la « vie contre la mort » de Norman O. Brown ». Dans un essai sur l’art de la performance et la proto- flash mobs, « Happenings: An Art of Radical Juxtaposition » Sontag examine le travail du pionnier de l’art de la performance Allan Kaprow et met son travail et son héritage en conversation avec d’importants antécédents historiques tels que le mouvement surréaliste. Les deux derniers essais du livre contiennent certaines des contributions les plus importantes et les plus influentes de Sontag à la pratique de la critique culturelle. Dans « Une seule culture et la nouvelle sensibilité », Sontag présente un argument original en faveur de l’art et de la critique d’art en tant que modificateur de la conscience humaine, stimulant sensoriel et passerelle pour une réceptivité accrue à l’expérience humaine. Enfin, dans ses célèbres « Notes on ‘Camp' », Sontag décrit sa théorie séminale du camp comme un type de compréhension esthétique qui met l’accent sur le style, l’exagération et la théâtralité dans les formes d’art à la mode.



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