Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a échangé avec la journaliste Kaitlan Collins sur un scandale lié aux textos échangés via l’application Signal. Collins a interrogé Leavitt sur les préoccupations du président Trump concernant ses conseillers en sécurité nationale, tandis que Leavitt a défendu Trump contre les accusations de divulgation d’informations classifiées. La situation a été exacerbée par la publication d’un échange de messages discutant d’opérations militaires, suscitant des inquiétudes dans le milieu militaire.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a récemment confronté la journaliste Kaitlan Collins de CNN au sujet du scandale entourant les textos échangés via l’application Signal.
Des tensions croissantes lors du briefing
Collins, âgée de 32 ans, a interrogé Leavitt, 27 ans, sur les sentiments du président Trump face à ses conseillers en sécurité nationale, qui ont affirmé qu’aucune information classifiée n’avait été partagée sur le chat Signal. Leavitt a répondu : ‘On m’a demandé cette question à plusieurs reprises, et ma réponse reste inchangée.’
Leavitt a ajouté : ‘Le président ressent la même chose aujourd’hui qu’hier.’
Lorsque Collins a tenté de poursuivre avec une question de suivi, Leavitt l’a interrompue, déclarant : ‘Kaitlan, je ne vais pas répondre à cette question supplémentaire.’
Bien que la journaliste ait voulu insister pour poser une autre question, Leavitt a réaffirmé fermement sa position avant de passer la parole à Philip Wegman de RealClearPolitics.
Réactions à la fuite de textos
Leavitt a déclaré que Trump avait examiné les messages échangés dans le chat, qui ont été publiés par un média après que son rédacteur en chef, Jeffrey Goldberg, ait été accidentellement inclus dans la conversation. Elle a qualifié l’article de The Atlantic de ‘sensationalisme’, accusant Goldberg d’être un ‘journaliste sensationnaliste anti-Trump.’
Elle a ajouté : ‘Goldberg a des préjugés anti-Trump. Il est un démocrate enregistré, tout comme sa femme, qui est également une grande donatrice au parti et a travaillé sous Hillary Clinton.’
Leavitt a montré des signes de frustration face à la persistance des journalistes sur le sujet du chat Signal, en expliquant : ‘On m’a posé la même question plusieurs fois avec des formulations différentes. Si quelqu’un a d’autres questions, il se passe beaucoup de choses importantes dans le monde.’
Elle a défendu la confiance du président Trump envers son équipe de sécurité nationale, critiquant les démocrates et les médias pour leur gestion du retrait d’Afghanistan, déclarant : ‘Nous ne sommes pas là pour être sermonnés par ceux qui ont détourné le regard pendant que l’administration Biden a laissé 13 membres de nos forces armées mourir.’ Elle a finalement mis fin au briefing après 22 minutes pour éviter de se heurter au discours du vice-président J.D. Vance lors d’une réunion militaire.
Le scandale autour des textos découle de la découverte d’une conversation Signal entre des responsables de Trump discutant d’une opération militaire contre les rebelles Houthis au Yémen.
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Un scandale grandissant autour des textos de l’administration Trump
Le rédacteur en chef de The Atlantic, qui a été accidentellement inclus dans la conversation Signal, a publié l’intégralité de l’échange mercredi, après que des responsables aient minimisé leurs actions en affirmant qu’aucune information classifiée n’avait été divulguée.
Le groupe Signal, composé de hauts responsables de Trump, avait discuté de l’opération militaire au Yémen, où le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a révélé des détails sur la frappe et a annoncé l’opération plus d’une heure avant son exécution.
Cette fuite de détails opérationnels suscite désormais des inquiétudes parmi les anciens combattants et les militaires en service actif, car même de petites violations de la sécurité peuvent entraîner de graves conséquences, connues sous le terme de ‘fuite’ dans le milieu militaire.