Conrad Black : La vérité souvent ignorée

Toute la controverse sur les « charniers » est une fraude

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C’est à contrecœur que je revisite les questions autochtones pour m’attaquer directement aux postures pieuses et compulsives du gouvernement fédéral concernant ce que l’on appelle communément et à tort « réconciliation ». Pratiquement tout le monde convient que les Premières Nations du Canada ont de nombreux griefs légitimes et souhaitent que justice leur soit rendue. Pour y parvenir, nous ne devons pas seulement élaborer une politique radicalement nouvelle ; nous devons également réparer les injustices que nous nous sommes infligées. La controverse sur les « tombes anonymes d’enfants disparus » est restée silencieuse, probablement parce que ses promoteurs ont refusé d’utiliser l’argent alloué pour établir l’existence de telles tombes. Cette controverse s’est si rapidement transformée en accusations choquantes, répandues et répétées partout dans le monde, qu’une pause nous permet de les passer en revue brièvement, sans hyperbole.

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Comme l’a détaillé Tom Flanagan, politologue conservateur albertain, dans un article de juin 2022. article dans UnHerdle 27 mai 2021, la Première Nation Tkʼemlúps te Secwépemc en Colombie-Britannique annoncé qu’une enquête par géoradar (GPR) avait trouvé « les restes de 215 enfants qui étaient des élèves du pensionnat indien de Kamloops ». Son chef a affirmé que « ces enfants disparus sont des décès sans papiers ». L’anthropologue qui a mené les recherches GPR a averti plus tard que des fouilles seraient nécessaires pour être sûr que ce qui avait été trouvé était bien des sépultures. Au moment où cette mise en garde peu remarquée a été prononcée, une tempête de dénigrement massif presque hystérique avait éclaté dans tout le pays et le Canada était plongé dans un tourbillon d’autodiffamation et d’opprobre international.

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D’autres Premières Nations qui avaient accueilli des pensionnats ont rapidement compris le potentiel de ce type d’accusation, ont effectué leurs propres analyses GPR et ont annoncé des révélations similaires. Le 30 mai 2021, le premier ministre Justin Trudeau a pris la tête de ce mouvement naissant d’autoflagellation nationale en ordonnant que tous les drapeaux du gouvernement fédéral canadien soient mis en berne jusqu’à nouvel ordre, en reconnaissance des « 215 enfants dont la vie a été prises au pensionnat de Kamloops. Ainsi, sans aucune autorité, il a utilisé la présence d’enterrements possibles mais non vérifiés de personnes non identifiées pour dépeindre le Canada comme ayant été autrefois un charnier d’enfants autochtones assassinés et secrètement enterrés. Encore une fois, il n’y avait aucune preuve pour étayer une quelconque partie de cette allégation. Les drapeaux resteront en berne pendant près de six mois, au grand étonnement des passants devant les ambassades et les consulats canadiens du monde entier.

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En juin 2021, l’escalade s’est accélérée avec l’annonce par la Première Nation de Cowessess en Saskatchewan de la découverte de 751 tombes anonymes à proximité du site de son ancien pensionnat. Le 18 octobre 2021, Trudeau a assisté à une cérémonie commémorative pour les « enfants disparus » à Kamloops, en Colombie-Britannique, et a été agressé verbalement par certains Autochtones présents. À cette époque, 68 églises principalement catholiques, dont beaucoup étaient des églises paroissiales autochtones, ont été vandalisées, et plusieurs ont été incendiées en représailles apparentes pour les « enfants assassinés ». La réaction du public a été minime. Comme l’a fait remarquer Flanagan, on pourrait « imaginer l’indignation si 68 synagogues ou mosquées avaient été vandalisées et incendiées ». La campagne du gouvernement canadien visant à plonger le pays dans une haine de soi injustifiée, sous les yeux étonnés du monde entier, a atteint une nouvelle profondeur indiquée par le commentaire du New York Times du 28 mai 2021 : « Pendant des décennies, la plupart des enfants autochtones du Canada ont été retirés à leur famille et forcés d’être envoyés dans des pensionnats. Un grand nombre d’entre eux ne sont jamais rentrés chez eux, leurs familles n’ayant reçu que de vagues explications, voire aucune. » La découverte de ces prétendues tombes à Kamloops a été sélectionnée par les éditeurs de journaux canadiens comme l’actualité de l’année et la photo de la presse mondiale de l’année était celle de robes rouges accrochées à des croix avec un arc-en-ciel en arrière-plan, qui a été utilement expliqué comme étant une commémoration des enfants victimes du système des pensionnats indiens.

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À part Flanagan et quelques autres (dont moi), rares sont les voix, faibles, qui ont souligné qu’en fait, aucun groupe de tombes anonymes n’a été découvert nulle part au Canada ; que des centaines de perturbations du sol ont été détectées, mais malgré l’apport généreux de fonds publics pour mener les enquêtes médico-légales nécessaires, on ne sait pas s’il s’agit de sépultures humaines, et encore moins de tombes d’enfants. Il est presque totalement ignoré qu’une grande partie des recherches GPR ont été menées dans des cimetières communautaires non réservés aux peuples autochtones situés à proximité des sites des pensionnats, et que les tombes étaient souvent marquées par de simples croix de bois qui ne pouvaient pas survivre longtemps au climat canadien. Il existe peut-être des milliers de tombes désormais anonymes d’Autochtones de tous âges.

Il n’y a pas non plus d’« enfants disparus ». Comme l’illustre Flanagan, il s’agissait d’une invention de la Commission Vérité et Réconciliation, dont certains membres ont pris l’habitude de prétendre que des milliers d’enfants envoyés dans des pensionnats avaient disparu. Dans toute la société du XIXe siècle, de nombreux enfants mouraient de tuberculose, mais tous ces décès étaient enregistrés et évidemment les familles étaient informées ; aucune enquête sur la disparition d’enfants autochtones n’a jamais été déposée auprès de la police ou d’autres autorités. Les élèves des pensionnats indiens ont été méticuleusement recensés, en partie pour calculer la subvention par habitant du ministère des Affaires indiennes aux écoles.

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On prétend que 150 000 étudiants ont été « forcés » de fréquenter les pensionnats et il y a eu de nombreuses descriptions déchirantes d’eux arrachés des bras de leurs parents, en particulier le célèbre tableau de l’artiste cri Kent Monkman représentant des missionnaires et des policiers à cheval enlevant des enfants autochtones. de leurs mères, mais c’est une fiction complète. Comme l’écrit Flanagan, c’est « un rêve fiévreux de l’imagination ». La fréquentation scolaire des enfants autochtones n’a été rendue obligatoire qu’en 1920 pour la même raison que cette règle était appliquée à tous les autres enfants. La majorité des écoliers autochtones ont fréquenté des écoles de jour, et ceux qui ont fréquenté les pensionnats ne l’ont fait qu’après que la demande ait été signée par un parent ou un tuteur. Un grand nombre de ces formulaires de candidature sont accessibles au public dans les archives gouvernementales et ont été visiblement ignorés par ceux qui les trouvent gênants pour leur zèle à fabriquer des mythes. De ce fatras d’absurdités malveillantes est née la diffamation de sang auto-adressée à propos d’un génocide perpétré contre les Premières Nations.

En plus d’environ 4,7 milliards de dollars en réparations, les récents budgets fédéraux ont consacré des centaines de millions à « remédier à l’héritage honteux des pensionnats ». Là encore, les écoles ont sans doute infligé de nombreux épisodes de maltraitance. Mais leur objectif était de sortir les enfants autochtones de la pauvreté et de l’analphabétisme et de les lancer de manière prometteuse vers l’âge adulte. Toute cette controverse est un scandale, un cafouillage et une fraude. Les fausses accusations de génocide ne favorisent pas la « réconciliation ». La performance de Justin Trudeau a été honteuse ; il a déshonoré le Canada.

Poste National

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