Une femme poursuit Conor McGregor pour agression sexuelle, avec son avocat le qualifiant de « lâche sournois ». Lors des plaidoiries, il a soutenu que le témoignage de McGregor était incohérent et nuisait à la crédibilité de la plaignante, Nikita Hand, qui allègue avoir été violée et battue. McGregor et un autre homme contestent les accusations, tandis que la défense souligne des preuves corroborantes des blessures de Mme Hand, dénonçant le comportement de McGregor comme inacceptable.
L’avocat représentant une femme qui poursuit Conor McGregor pour des dommages liés à une agression sexuelle présumée a qualifié la star des arts martiaux mixtes de « lâche sournois » et a affirmé qu’il n’était « pas un homme ».
Lors de son discours de clôture au High Court, John Gordon SC a expliqué au jury que le « témoignage désagréable et malhonnête » de McGregor avait amplifié l' »abus » subi par la plaignante, Nikita Hand. Il a décrit sa cliente comme une femme courageuse qui s’est levée pour défendre sa vérité.
M. Gordon a affirmé que McGregor avait « modifié son récit » tout au long du procès, tandis que la version des événements de sa cliente était restée constante. McGregor a témoigné qu’il avait eu des relations sexuelles « consensuelles » avec Mme Hand dans un penthouse d’hôtel, les décrivant comme « enthousiastes, athlétiques, prolongées et vigoureuses ».
Nikita Hand, aussi connue sous le nom de Ni Laimhin, allègue que McGregor l’a « violée et battue » dans un hôtel à Dublin il y a six ans. Elle cherche à obtenir des dommages-intérêts suite aux événements survenus le 9 décembre 2018 dans la suite penthouse de l’hôtel Beacon à Dublin.
James Lawrence, un autre accusé, prétend avoir eu des relations sexuelles consensuelles avec Mme Hand après que McGregor ait quitté l’hôtel. Cependant, Mme Hand conteste fermement cette version des faits, la qualifiant de « mensonge ». Les deux hommes, McGregor et Lawrence, nient les accusations.
Dans ses observations finales, Remy Farrell SC, représentant McGregor, a soutenu que Mme Hand était « capable de mentir » et qu’elle avait semblé « heureuse » durant les 8 et 9 décembre 2019. Il a suggéré que les allégations n’avaient émergé que lorsqu’elle a dû rentrer chez elle pour « faire face à la réalité ».
Une Évaluation des Preuves
M. Gordon a exhorté le jury à faire preuve de bon sens dans l’évaluation des preuves, déclarant qu’il était évident que Mme Hand n’était pas dans un bon état ce soir-là. « Ma cliente a été gravement blessée, » a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les incohérences dans le témoignage de McGregor ne faisaient que renforcer la crédibilité de sa cliente. « McGregor a changé son récit au cours de son témoignage, » a-t-il dit, soulignant que des preuves indiquaient qu’un tampon porté par Mme Hand avait été retiré par un médecin.
Une Nouvelle Version des Événements
M. Gordon a noté que McGregor avait tenté de faire valoir qu’il n’y avait pas de tampon, insinuant même l’implication d’un tiers. « C’était une toute nouvelle version des faits, » a-t-il déclaré, affirmant que le véritable menteur dans cette affaire était McGregor, qui n’a pas eu le courage d’admettre ses actes.
Il a ensuite demandé au jury de considérer les blessures sur le corps de Mme Hand, en affirmant : « Cela s’est passé à l’hôtel Beacon, et c’était M. McGregor. » La réaction de ce dernier lors de son témoignage, a-t-il insisté, en disait long sur son caractère.
Un Comportement Inacceptable
M. Gordon a accusé McGregor de ne pas accepter un « non » comme réponse, affirmant qu’il avait planifié des rencontres sexuelles après une nuit de fête. Il a décrit le comportement de McGregor comme « épouvantable » et a insisté sur le fait que sa défense était « absurde ».
En conclusion, l’avocat a affirmé qu’il existait une multitude de preuves corroboratives concernant les blessures subies par Mme Hand, soulignant ainsi la gravité des accusations portées contre McGregor.