vendredi, novembre 22, 2024

Condé Nast aurait accusé la start-up de recherche IA Perplexity de plagiat

Condé Nast, le conglomérat médiatique qui possède des publications telles que Le new yorker, Vogue et Câbléa envoyé une lettre de cessation et d’abstention à la startup de recherche basée sur l’IA Perplexity, selon L’informationLa lettre, envoyée lundi, exige que Perplexity cesse d’utiliser le contenu des publications de Condé Nast dans ses réponses générées par l’IA et accuse la startup de plagiat.

Cette décision fait de Condé Nast le dernier d’une longue liste d’éditeurs à prendre position contre l’utilisation non autorisée de leur contenu par des sociétés d’IA, et intervient un mois après une action similaire prise par ForbesPerplexity et Condé Nast n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire d’Engadget.

Perplexity, une start-up basée à San Francisco, valorisée à 3 milliards de dollars et soutenue par des investisseurs de premier plan, dont le fonds de la famille Jeff Bezos et NVIDIA, a récemment fait l’objet d’une attention particulière pour ne pas respecter les droits d’auteur et pour avoir copié du contenu pour alimenter ses réponses générées par l’IA. La controverse autour de l’entreprise va au-delà des questions de droits d’auteur.

Une enquête récente de Câblé Amazon a révélé que les robots d’exploration de la startup ne respectaient pas le fichier robots.txt, un type de fichier que les propriétaires de sites Web peuvent utiliser pour empêcher les robots de récupérer leur contenu. Le mois dernier, Amazon Web Services aurait lancé une enquête pour déterminer si la startup avait enfreint ses règles en matière de récupération de contenu Web. Peu de temps après, un rapport de Reuters a montré que Perplexity n’était qu’une des nombreuses entreprises d’IA ignorant robots.txt.

Cette pratique a suscité des inquiétudes quant aux implications éthiques et juridiques du développement de l’IA et à son impact sur les créateurs et les éditeurs de contenu. En réponse, les dirigeants de Perplexity ont évoqué la possibilité de lancer un programme de partage des revenus avec les éditeurs, même si les modalités de ce programme restent encore floues.

Le PDG de Condé Nast, Roger Lynch, a prévenu que « de nombreuses » sociétés de médias pourraient être ruinées d’ici à ce que les poursuites contre les sociétés d’IA génératrices soient conclues. Lynch a appelé le Congrès à prendre des « mesures immédiates » en demandant aux sociétés d’IA de dédommager les éditeurs pour l’utilisation de leur contenu et de conclure des accords de licence à l’avenir. Plus tôt ce mois-ci, trois sénateurs ont présenté le COPIED Act, un projet de loi qui vise à protéger les journalistes, les artistes et les auteurs-compositeurs contre les sociétés d’IA qui utilisent leur contenu pour former des modèles d’IA.

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