mercredi, avril 2, 2025

Comprendre l’« ombre » sur mon poumon : douleurs thoraciques et inquiétudes respiratoires

Le printemps est une saison souvent associée à une augmentation des infections et des virus en raison des variations de température et de l’exposition accrue aux germes. Cela coïncide avec des allergies saisonnières touchant environ 25 % de la population. Des questions de santé, comme des douleurs abdominales récentes ou des éruptions cutanées persistantes, sont également abordées, soulignant l’importance de consulter un professionnel de santé en cas de symptômes prolongés. Des tests de dépistage sont recommandés pour des conditions plus graves.

LE PRINTEMPS est enfin arrivé ! Alors que beaucoup d’entre nous célèbrent cette saison, il est également important de noter qu’elle est souvent associée à une augmentation des virus.

Il n’est pas surprenant que le printemps soit le moment où les infections et les virus se propagent plus facilement.

Les variations de température peuvent affaiblir notre système immunitaire, tout comme le manque de vitamine D durant les sombres mois d’hiver, ce qui nous rend plus vulnérables aux maladies.

De plus, avec la montée des températures, nous avons tendance à sortir et à socialiser davantage qu’en début d’année, ce qui augmente notre exposition aux germes.

Les vacances de mi-trimestre et de Pâques, que ce soit à la maison ou à l’étranger, peuvent également nous mettre en contact avec des agents pathogènes.

Par ailleurs, le printemps peut également déclencher des allergies saisonnières, affectant environ 25 % des personnes par le biais du pollen des arbres, entraînant des éternuements, des démangeaisons oculaires et d’autres symptômes.

Avec le passage à l’heure d’été, des études ont révélé que le changement d’horaires de lumière peut engendrer un stress pour notre corps.

Ainsi, il est tout à fait normal de ne pas se sentir au meilleur de sa forme au début de cette nouvelle saison.

N’oubliez pas que les vaccinations de rappel contre le Covid sont actuellement disponibles.

Des recherches indiquent que ceux qui ont reçu le vaccin l’année dernière avaient 40 % moins de risques d’être hospitalisés pour le virus dans les deux mois qui ont suivi.

Voici quelques questions que les lecteurs m’ont posées cette semaine…

DOULEUR ABDOMINALE ET PROBLÈMES DE TOILETTE

Q) UNE HEURE après avoir mangé, je ressens une douleur abdominale et je dois souvent aller aux toilettes.

J’ai tenté de prendre rendez-vous chez le médecin, mais la réceptionniste m’a informé que cela pourrait prendre des semaines.

J’ai perdu de l’argent par crainte d’accidents en voyageant.

Si nécessaire, je prends des médicaments contre la diarrhée et évite de manger. Que me conseilleriez-vous ?

A) Si ce problème est récent – inférieur à deux semaines – il est probable qu’il soit causé par une gastro-entérite virale, une infection intestinale.

Ce virus peut entraîner des symptômes tels que des crampes, de la diarrhée, des nausées, et parfois des vomissements ou de la fièvre.

La plupart des gens se rétablissent d’eux-mêmes, bien que certains puissent constater que leurs habitudes intestinales mettent un certain temps à revenir à la normale.

Si cela persiste, il est impératif de consulter un professionnel de santé.

Les causes peuvent varier, allant du stress émotionnel à des maladies auto-immunes (comme la maladie cœliaque, la maladie de Crohn et la colite), en passant par des allergies alimentaires.

Il est également crucial de vérifier pour écarter un cancer colorectal si des changements persistent dans vos habitudes intestinales pendant plus de quatre semaines sans cause apparente.

Il pourrait être utile d’expliquer la gravité de vos symptômes à la réception ou de considérer une consultation en ligne.

Les consultations en ligne sont généralement examinées par un membre qualifié du personnel en fonction des symptômes décrits.

Tout changement des habitudes intestinales durant plus de quatre semaines devrait être pris au sérieux et nécessiter une évaluation rapide par un médecin.

Pour ceux qui le souhaitent, il est facile de faire le test FIT, envoyé à domicile dans le cadre du programme de dépistage du cancer colorectal.

Il suffit de fournir un petit échantillon de selles que vous collectez chez vous.

Ce test est proposé à tous les individus âgés de 54 à 74 ans, mais il sera élargi à tous à partir de 50 ans.

Le test permet de détecter des traces de sang dans les selles qui ne sont pas visibles à l’œil nu.

Mon mari a des soucis

Q) MON mari souffre d’une éruption cutanée depuis un mois.

Bien qu’il semble s’améliorer, c’est seulement parce qu’il ne ressent plus de démangeaisons.

Les taches semblent s’agrandir. Pouvez-vous m’apporter votre aide ?

A) Concernant les éruptions cutanées, l’historique médical peut souvent fournir des indices pour un diagnostic précis.

Il existe une affection cutanée fréquente appelée pityriasis roséa, qui provoque des plaques ovales squameuses sur le corps, notamment sur la poitrine, l’abdomen et le dos.

Ces plaques apparaissent généralement roses ou rouges sur la peau claire, et peuvent être grises ou brun foncé sur les peaux plus foncées.

Un indicateur clé est la « plaque héraut », qui est la première à se manifester et devient la plus grande des plaques.

Environ une à deux semaines plus tard, le reste de l’éruption apparaît progressivement sur une période de dix jours.

Les personnes touchées ressentent souvent des symptômes semblables à ceux de la grippe avant que l’éruption n’apparaisse.

Bien que cela puisse être très démangeant, ce n’est pas toujours le cas, et la bonne nouvelle est que l’affection s’améliore généralement sans traitement spécifique en environ six semaines.

Il pourrait également s’agir d’érythème polymorphe, qui se manifeste par des « lésions cibles » sur la peau ressemblant à des yeux de cible.

Toutes les lésions cutanées n’ont pas cette apparence, mais certaines le font.

Les indices qui pourraient indiquer cette condition incluent une infection antérieure, comme l’herpès simplex.

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