Complications : Notes d’un chirurgien sur un résumé scientifique imparfait et une description du guide d’étude


« Complications: Note d’un chirurgien sur une science imparfaite » est une collection d’histoires et d’essais personnels écrits par le Dr Atul Gawande, un résident en chirurgie. Gawande décrit ses expériences sur le terrain, dans l’apprentissage et l’interprétation des mystères médicaux et face aux incertitudes, et les questions philosophiques qu’il rencontre à partir de ces expériences.

Dans « Complications », Gawande expose plusieurs façons dont la médecine est imparfaite et continuera de l’être. Dans la partie I « Comment nous apprenons », Gawande explique que la médecine sera toujours sujette à des erreurs tant qu’elle est pratiquée par des humains. Les humains ne sont pas parfaits, mais s’efforcer d’être parfait nécessite de la pratique et de l’apprentissage. L’apprentissage, à son tour, exige que des erreurs soient commises. Gawande parle de sa première intervention chirurgicale et de la façon dont ses tentatives infructueuses se sont améliorées à chaque fois avant qu’il ne réussisse. Bien que Gawande déteste faire des erreurs, il sait qu’il les fera et se rend compte que la différence est ce qui se passe après qu’elles soient commises. Les erreurs sont elles-mêmes des opportunités d’apprentissage, comme le démontre Gawande en racontant une intubation bâclée qui est examinée lors d’une réunion avec les médecins pour discuter des résultats inattendus. Il note également comment les médecins apprennent les uns des autres, que ce soit lors d’une conférence professionnelle ou en regardant tomber un bon médecin.

Gawande discute d’une autre manière dont l’imperfection se produit, car il y a encore beaucoup de choses que les gens et la science ne peuvent pas expliquer. Il passe en revue ces mystères médicaux liés à la superstition, à la douleur chronique, aux nausées, au rougissement et à l’appétit. Les médecins sont toujours à la recherche d’une explication physique, logique ou scientifique d’un problème. Lorsqu’aucune réponse n’est expliquée, les médecins sont perplexes et remettent parfois en question l’existence du problème. Plusieurs des patients qu’il mentionne discutent du manque de compassion et de croyance qui existait sans preuves corroborantes. À travers ces histoires, Gawande explore le lien entre l’esprit et le corps et remet en question plusieurs croyances et théories médicales populaires.

Dans la dernière partie du livre, Gawande révèle combien la médecine est régie par des incertitudes. Bien que les gens aient essayé de réduire le degré d’incertitude grâce à l’invention de tests tels que l’autopsie et les IRM diagnostiques, les rayons X et les tomodensitogrammes, le taux d’erreurs de diagnostic reste le même. Gawande explique que bien que les tests de diagnostic puissent être précis, ils comptent toujours sur une personne pour les commander et les évaluer. Gawande énumère plusieurs exemples de recherche qui ont démontré que les gens ne sont pas toujours les meilleurs décideurs. Sachant cela, Gawande débat de la pertinence de déterminer qui devrait être le décideur ultime dans les soins d’une personne. Il conclut que le patient et le médecin doivent travailler ensemble afin de veiller à ce que les meilleurs intérêts du patient soient pris en compte. De plus, il détaille le cas d’une jeune femme, dont l’infection cutanée s’avère être causée par des bactéries agressives potentiellement mortelles. Il explique comment, dans ce cas, la ligne de conduite logique aurait été la mauvaise et les difficultés rencontrées par les médecins dans chaque décision.

Au final, Gawande se rend compte que rencontrer des incertitudes dans ce domaine sont parfois les seules constantes. Les médecins peuvent mieux s’équiper en acceptant les imperfections de la médecine, mais sans jamais manquer de rechercher la perfection.



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