123 fonctionnaires ont fait 101 divulgations internes contenant un total de 174 allégations d’actes répréhensibles en vertu de la Loi sur la protection des dénonciateurs du gouvernement fédéral
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OTTAWA – Un directeur de la fonction publique qui a tenu des propos racistes et qui a promu un employé avec qui il entretenait une relation et le bureau de l’intégrité et de la sécurité internes d’un ministère fédéral qui a enfreint les règles de passation des marchés du gouvernement.
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Ce ne sont là que deux des derniers exemples d’actes répréhensibles découverts par le gouvernement fédéral en 2020-2021, selon son dernier rapport annuel sur les allégations et les enquêtes dans les actes répréhensibles des fonctionnaires.
Au cours de cette période, 123 fonctionnaires ont fait 101 divulgations internes contenant un total de 174 allégations d’actes répréhensibles en vertu de la Loi sur la protection des dénonciateurs du gouvernement fédéral. Il s’agit du nombre le plus bas des quatre dernières années, ce qui, selon le directeur général des ressources humaines, pourrait être dû au fait que les bureaucrates travaillent en grande partie à domicile et ont donc moins d’occasions d’observer et de signaler les problèmes.
Au cours de cette période, 30 autres enquêtes ont été clôturées, ce qui a entraîné la confirmation de 12 allégations d’actes répréhensibles et 19 cas dans lesquels un ministère devait apporter des mesures correctives pour s’assurer que les problèmes ne se reproduisent plus.
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Un premier cas d’actes répréhensibles confirmés concernait un cadre d’Affaires mondiales Canada (AMC) qui a été accusé par un lanceur d’alerte de « mauvaise gestion flagrante » en raison d’« irrégularités » de dotation.
La plainte accusait également l’exécutif d’avoir fait à plusieurs reprises des commentaires inappropriés aux employés, « dont certains étaient de nature sexuelle », ainsi que de se livrer à du harcèlement systémique par le biais de « comportements inappropriés » avec des collègues.
Le rapport n’identifie aucun des fonctionnaires actuels ou anciens impliqués dans chaque cas.
Bien que l’enquête ait révélé qu’il n’y avait pas eu de mauvaise gestion flagrante, elle a révélé que la majorité des allégations de commentaires et de comportements sexuels inappropriés étaient vraies.
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Le document ne mentionne pas de sanctions contre l’exécutif, mais ils ont reçu l’ordre de suivre une formation de sensibilisation et de coaching. Le rapport note également qu’ils ont quitté la fonction publique avant la fin de l’enquête.
Mais l’exécutif a apparemment laissé un gâchis derrière lui, car GAC s’est engagé dans le rapport à travailler pour «rétablir» l’environnement de travail sur le lieu de travail affecté.
Deux autres cas d’actes répréhensibles ont été découverts à Emploi et Développement social Canada (EDSC).
Dans le premier cas, les enquêteurs ont découvert que l’un des bureaux de l’intégrité et de la sécurité internes d’EDSC, dont le rôle est « d’évaluer la fiabilité et la loyauté envers le Canada des candidats et des employés », a enfreint les propres règles et règlements du gouvernement en matière de passation de marchés.
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De plus, les enquêteurs ont également conclu qu’un gestionnaire d’EDSC avait « gravement » enfreint le code de conduite du ministère en disant à un employé de commettre un acte répréhensible non décrit.
Le document ne contient presque aucun détail sur la nature de l’acte répréhensible, sauf pour noter que le ministère devait revoir ses politiques gouvernementales en matière de cartes de crédit afin de « réduire le risque d’utilisation abusive ».
Il note également que le gouvernement examinera toutes les relations entre le ministère et une société de sécurité privée anonyme.
« La Direction générale du contrôleur ministériel examinera les transactions passées et en cours entre EDSC et l’entreprise de sécurité privée, identifiera toute transaction inacceptable et mettra en œuvre des mesures correctives pour s’assurer que les bonnes pratiques d’approvisionnement sont mises en place immédiatement en ce qui concerne l’approvisionnement en services de sécurité. », lit-on dans le rapport.
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Il n’est pas clair si des employés ont été sanctionnés à la suite de l’enquête, car le document note seulement que des mesures correctives ou administratives étaient encore « en cours de détermination » au moment de la publication.
Une enquête distincte menée par EDSC a révélé qu’un ancien employé avait commis un acte répréhensible en partant avec un téléphone cellulaire Blackberry émis par le gouvernement et en continuant de l’utiliser après avoir pris sa retraite.
L’appareil a depuis été récupéré et déconnecté.
Une enquête finale détaillée dans le rapport a révélé une « mauvaise gestion flagrante » par un directeur travaillant au siège national d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
«Il a été allégué que le directeur a intimidé et marginalisé un autre employé sous sa supervision (y compris en utilisant un langage vulgaire et des commentaires raciaux inappropriés), a omis de divulguer un conflit d’intérêts dans la promotion d’un autre employé dans lequel une relation personnelle existait et a omis de divulguer un conflit d’intérêts dans l’approbation d’un contrat à fournisseur unique avec un organisme tiers dans lequel une participation financière était détenue », lit-on dans le rapport.
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Les enquêteurs ont trouvé que chaque allégation était vraie, mais aucune sanction n’a été notée contre le directeur en question, peut-être parce qu’il a démissionné avant la clôture de l’enquête.
En 2020-2021, le rapport révèle que le gouvernement a examiné 188 allégations (dont certaines provenant d’arriérés des années précédentes) et a lancé 63 enquêtes examinant entre une et neuf allégations d’actes répréhensibles.
Le plus grand nombre de nouvelles enquêtes ont été lancées à Affaires mondiales Canada (13), à Services publics et Approvisionnement Canada (13) et à Emploi et Développement social Canada (10).