Comment les plans d’arbitrage ont mal tourné avant la grève des mécaniciens de WestJet

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Un ordre du ministre fédéral du Travail d’envoyer WestJet et ses mécaniciens d’avion en arbitrage exécutoire a entraîné de manière inattendue une grève lors de l’un des week-ends de voyage les plus achalandés de l’été.

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L’arrêt de travail, qui a pris fin tard dimanche soir, soulève des questions sur le processus de résolution des conflits et sur la manière dont les consommateurs devraient réagir à la menace d’une grève des compagnies aériennes.

Ian Evershed, un mécanicien et représentant syndical qui a aidé à mener les négociations, affirme que le ministre du Travail Seamus O’Regan avait le pouvoir d’interdire une grève dans le cadre de sa directive au tribunal du travail du pays de lancer un arbitrage exécutoire.

Dans leurs déclarations publiques, la compagnie aérienne et le gouvernement semblaient tous deux présumer qu’une grève était hors de question à la suite de l’ordre, mais une décision rendue vendredi par le Conseil canadien des relations industrielles a déclaré que les 680 travailleurs de WestJet du syndicat pouvaient toujours quitter le travail parce que la directive ne suspendait pas explicitement ce droit.

WestJet et le gouvernement fédéral ont été pris au dépourvu, tout comme les quelque 150 000 voyageurs ayant réservé sur les plus de 1 100 vols annulés par le transporteur basé à Calgary depuis jeudi.

Marty Firestone, président de la compagnie d’assurance Travel Secure Inc., affirme que même si la plupart des voyageurs pourraient recevoir un remboursement, ceux qui ont des frais liés à des réservations d’hôtel ou d’autres vols pourraient ne pas récupérer cet argent sans couverture en cas d’annulation ou d’interruption de voyage.

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