Des nouvelles contradictoires émergent concernant l’immigration au Royaume-Uni. Bien que l’immigration nette ait diminué de 20 % grâce à de nouvelles réglementations, le nombre d’arrivées reste élevé, atteignant 728 000, avec des estimations révisées à 906 000. La question de l’immigration devient cruciale en politique, avec Kemi Badenoch, nouvelle leader conservatrice, promettant de limiter les visas à 100 000 par an. Les électeurs demeurent sceptiques face aux promesses non tenues des dirigeants précédents.
Des Nouvelles Contradictoires sur l’Immigration au Royaume-Uni
J’ai des nouvelles à partager, à la fois positives, négatives et franchement préoccupantes. Par où commencer ? Allons-y avec les bonnes nouvelles. Selon les données officielles publiées récemment, l’immigration nette vers le Royaume-Uni a diminué de 20 % au cours de l’année écoulée. Cette diminution est en grande partie attribuée aux nouvelles réglementations mises en place par le dernier gouvernement conservateur, qui ont restreint la possibilité pour la plupart des étudiants étrangers de faire venir leur famille. Les électeurs verront cette réduction comme un signe que les politiciens commencent enfin à prêter attention à leurs préoccupations concernant l’immigration de masse.
Les Défis Persistants de l’Immigration
Passons maintenant aux mauvaises nouvelles. Malheureusement, même avec cette baisse, le nombre d’arrivées reste extrêmement élevé, atteignant 728 000 entre juin 2023 et juin 2024. Pour mettre cela en perspective, c’est l’équivalent de la population de Leeds, notre troisième plus grande ville, en seulement un an. Et ce n’est pas tout. Les VRAIMENT mauvaises nouvelles sont que les chiffres pourraient être bien plus élevés. Les analystes de l’Office des statistiques nationales ont récemment réalisé qu’ils avaient omis 166 000 migrants de leurs calculs pour 2023, portant le total à un pic record de 906 000. Une situation déroutante, surtout dans un contexte où la majorité de ces arrivants viennent de l’extérieur de l’UE et sont censés présenter un passeport et un visa.
Quelle que soit l’ampleur réelle de l’immigration cette année, il est clair que ce sujet est devenu central dans le débat politique britannique. En effet, il y a trois décennies, l’immigration nette était inférieure à 50 000 personnes par an. Depuis 2010, notre population a augmenté de 3,7 millions d’habitants, et les prévisions de l’ONS indiquent une hausse de 6,6 millions d’ici 2036, presque entièrement due à l’immigration. Cela représente l’ajout de six nouvelles villes comme Birmingham.
Sur le front politique, la nouvelle leader du Parti conservateur, Kemi Badenoch, a choisi l’immigration comme thème principal pour son premier discours. Elle aborde ainsi la question cruciale pour de nombreux électeurs conservateurs, dont certains se sont tournés vers Reform UK ou ne se sont même pas déplacés aux urnes le 4 juillet. Elle a reconnu que les conservateurs avaient « mal agi » et a promis de « reconstruire la confiance » avec un plafond de 100 000 nouveaux visas par an.
Alors que le débat sur l’immigration continue de faire rage, les électeurs devront décider si Badenoch peut mettre en œuvre ces promesses si elle devient Première ministre. Malheureusement, les promesses faites par les dirigeants précédents de réduire l’immigration à « des dizaines de milliers » n’ont souvent pas été tenues, laissant les électeurs sceptiques quant à de nouvelles déclarations.