Comment éviter la misère financière liée à un prêt hypothécaire trop élevé

Robert McLister : Le stress lié aux finances tendues n’est pas anodin : il peut vous envoyer dans une tombe précoce

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Lorsque les prêteurs évaluent votre prêt hypothécaire, ils analysent votre ratio dette/revenu, mise de fonds, crédit, etc., et la plupart des gens sont approuvés.

Mais tout le monde n’obtient pas l’approbation du prêt hypothécaire qu’il souhaite. devrait obtenir.

Dans de nombreux cas, en étirant leur budget, les gens obtiennent des prêts hypothécaires plus élevés que ce que leur portefeuille peut supporter. Des prêts hypothécaires onéreux non seulement les rendent pauvres en logement, mais recherche montre que le stress qu’ils provoquent pourrait bien faire gagner des années à la vie d’un emprunteur.

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Donc, si vous n’aimez pas que votre prêt hypothécaire vous pousse à une tombe prématurée, tenez compte de ces conseils pour le réduire à sa taille.

Mais d’abord, quelques statistiques

Un tiers (33 pour cent) des débiteurs hypothécaires interrogé par Professionnels hypothécaires du Canada (MPC) disent qu’ils regrettent d’avoir contracté un prêt hypothécaire d’une telle ampleur. En pourcentage, cela représente 27 pour cent de plus que 12 mois auparavant. Et, pour ceux qui renouvellent l’année suivante, la part des regrets est de 10 points de pourcentage plus élevée.

Cela amène à se demander pourquoi les gens se plongent volontiers dans une telle misère hypothécaire.

L’un des facteurs à prendre en compte est le prix inutilement exorbitant de l’immobilier. Beaucoup estiment qu’ils n’ont pas d’autre choix que de payer. Cette réalité est principalement due à une croissance démographique trop importante et à une construction insuffisante de logements. Le mérite du boom démographique revient au gouvernement fédéral, tandis que le manque de construction peut être imputé à tous les niveaux de gouvernement.

La deuxième raison concerne les attentes des acheteurs de maison. Les gens croient aveuglément que les prix vont continuer à grimper. En fait, 72 pour cent des Canadiens pensent que les prix augmenteront au cours des 12 prochains mois, révèle le sondage du MPC. Et la plupart (58 %) déclarent que leur achat était au moins en partie motivé par l’attente d’une plus-value de leur maison.

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De plus, avec des loyers record, de nombreux acheteurs se sentent obligés d’acheter.

Pourtant, avec le ralentissement de l’économie, l’augmentation de la construction résidentielle, la pression exercée sur les politiciens pour freiner l’immigration, l’inabordabilité presque record et la situation à peu près la plus forte prix de l’immobilier corrigé de l’inflation sur Terre, il serait insensé de s’attendre au même taux d’appréciation annuel à long terme de 5,7 pour cent que le Canada a connu depuis 1981.

Les Canadiens obtiendront probablement à long terme des rendements non imposables supérieurs à l’inflation sur leur résidence principale, mais plus que jamais, il est logique de diversifier leur patrimoine vers d’autres investissements.

Dimensionner correctement votre risque hypothécaire

Vous ne pouvez pas compter sur les prêteurs pour vous dire que votre prêt hypothécaire est trop élevé.

Et étirer au maximum votre budget d’achat de maison, comme le dit la SCHL près de la moitié des acheteurs, est une voie rapide vers le stress de la faucheuse dont nous parlions.

Bref, plus vous repoussez les limites de votre budget d’achat immobilier, plus vous risquez :

  • Avoir peu ou pas de revenu discrétionnaire pour des choses ennuyeuses comme aller manger au restaurant, les vacances, les cadeaux de Noël et d’anniversaire, les passe-temps, l’entretien de la maison, l’investissement pour la retraite et les urgences.
  • Valeur nette négative, où votre maison vaut moins que votre prêt hypothécaire – un risque légitime pour ceux qui ne mettent que cinq pour cent
  • Difficulté à vendre pour un profit significatif, ou même ce que vous payé, si vous devez vous décharger pendant une baisse du marché.
  • Augmentations importantes des paiements au renouvellement, ou sur un prêt hypothécaire à taux variable, si les taux remontent.

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Ce dernier point n’est pas un bavardage anodin. Malgré la probabilité d’une baisse des taux au cours de l’année prochaine, les économistes du monde entier ainsi que la Banque du Canada préviennent que les taux d’intérêt pourraient s’établir à un niveau plus élevé que par le passé en raison des défis structurels liés à l’inflation.

Informations intéressantes : MPC affirme que les titulaires d’un taux variable sont près de six fois plus susceptibles que ceux ayant un prêt hypothécaire à taux fixe de regretter de devenir propriétaires. Cependant, ces chiffres se normaliseront à mesure que les taux baisseront.

Deux tactiques

Pour éviter ces migraines financières, les acheteurs devraient adopter deux stratégies simples, entre autres :

Tout d’abord, conservez une réserve d’au moins cinq pour cent dans votre budget en tenant compte de tous les frais de subsistance, y compris le logement. Ce n’est que le strict minimum, car un filet de sécurité de 5 000 $ avec un salaire de 100 000 $ peut disparaître avec une seule facture inattendue, ou pire : un licenciement, une séparation ou une maladie.

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Deuxièmement, maintenez des liquidités adéquates après l’achat d’une maison. La vieille sagesse disait qu’il fallait économiser trois mois de frais de subsistance, mais avec les incertitudes imminentes en matière de logement et d’inflation, porter ce délai à six mois.

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Et si vous avez un long chemin vers la retraite, que vous êtes tolérant au risque, prudent avec votre argent et que vous n’avez aucun besoin de liquidités à venir, envisagez de placer vos fonds de réserve dans des actifs à revenus un peu plus élevés que vous pouvez transformer en espèces dans un court délai. Envisagez alors une marge de crédit comme sauvegarde de ces économies. De cette façon, vous pouvez augmenter légèrement le risque d’investissement pour obtenir des rendements plus élevés et disposer d’une source de liquidité secondaire si vos investissements chutent temporairement, juste au moment où vous en avez besoin. Et évitez d’utiliser cette ligne de crédit de secours pour tout ce qui ne vous rapporte pas ou ne vous fait pas économiser d’argent.

Essentiellement, prévoyez le pire, espérez le meilleur et ne laissez pas votre prêteur fixer la barre de vos emprunts.

Robert McLister est stratège hypothécaire, analyste des taux d’intérêt et rédacteur en chef de MortgageLogic.news. Vous pouvez le suivre sur X à @RobMcLister.

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Taux hypothécaires

Les taux affichés ci-dessous sont mis à jour à la fin de chaque journée et proviennent de l’Enquête canadienne sur les taux hypothécaires produite par MortgageLogic.news. Postmedia et Imaginative.Online Inc., société mère de MortgageLogic.news, sont rémunérés par certains fournisseurs de prêts hypothécaires lorsque vous cliquez sur leurs liens dans les graphiques.

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