Comment ce couple albertain pourrait prendre sa retraite à 49 ans, alors que leurs jumeaux ont 18 ans

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Un couple que nous appellerons Charles et Emily, tous deux âgés de 33 ans, vivent en Alberta avec leurs jumeaux de deux ans. Charles rapporte à la maison 7 600 $ par mois grâce à son travail dans le secteur manufacturier. Emily, une fonctionnaire, reçoit 400 $ par mois de l’Allocation canadienne pour enfants, mais s’attend à reprendre un travail à temps plein dans quelques années lorsque les jumeaux auront quatre ans. Leur objectif est de prendre leur retraite à 49 ans lorsque les jumeaux auront 18 ans. Leur objectif : un revenu de retraite de 7 000 $ par mois pour les quatre décennies qui suivront. L’horizon temporel est long mais les opportunités de croissance sont importantes. Non seulement ils doivent gérer leur carrière et leurs économies, mais ils ont aussi besoin de stratégies d’investissement à long terme pour y arriver.

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Les projections de revenus et de rendements d’actifs pour des périodes aussi longues sont intrinsèquement spéculatives. Nous devons faire des hypothèses sur leurs revenus, les rendements futurs des actifs, les taux d’intérêt futurs, les frais de scolarité futurs de leurs enfants et la santé de chaque partenaire. Cependant, le processus de planification est utile pour les personnes qui envisagent une retraite anticipée.

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Family Finance a demandé à Eliott Einarson, un planificateur financier qui dirige le bureau de Winnipeg d’Exponent Investment Management Inc. d’Ottawa, de travailler avec Charles et Emily.

Un taux d’épargne élevé

Les problèmes du couple sont centrés sur l’effet de s’occuper de leurs enfants – la pause de deux ans qu’Emily prend au travail et, bien sûr, la nécessité de constituer une épargne-études pour les jumeaux. Ils épargnent 1 500 $ par mois dans le REER de Charles, 416 $ par mois dans leur REEE, 1 000 $ par mois (500 $ chacun) dans leur CELI et 200 $ dans leur épargne générale. Ils vivent avec 5 084 $ par mois hors épargne. Leur objectif est d’ajouter quelques milliers de dollars de plus à leur budget de voyage. Si et quand Emily retourne au travail, son revenu fournira ces 2 000 $ par mois. Elle gagnait 90 000 $ par année avant de s’absenter pour élever ses enfants. Même la moitié de ce salaire fournirait quelques milliers de dollars d’économies supplémentaires.

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Leur portefeuille reflète une prudence fondamentale : ils n’ont aucune dette, un encaisse de 45 000 $, une maison de 380 000 $, des placements non enregistrés de 172 000 $, 221 000 $ dans leur CELI, 387 000 $ d’épargne REER, 18 000 $ dans un REEE et quelques voitures qu’ils évaluent à un total de 50 000 $. Emily aura un modeste régime à prestations déterminées avec une valeur de rachat actuelle de 82 000 $ et des prestations prévues de 10 320 $ à 65 ans. Leur valeur nette actuelle est de 1 355 000 $, ce qui est impressionnant à leur âge.

Arrêter à 49 ans

Prendre sa retraite à 49 ans, dans seulement 16 ans, serait risqué. Cependant, si Charles et Emily maintiennent leur taux d’épargne actuel, leur solde REER de 387 000 $ avec 1 500 $ de cotisations mensuelles pendant 16 ans passera à 994 730 $ en supposant un rendement annuel moyen de 3 % après inflation. Cette somme soutiendrait un revenu annuel imposable de 41 250 $ pendant 41 ans jusqu’à 90 ans, tout le capital et le revenu étant épuisés à la fin de ce terme.

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Les placements non enregistrés d’une valeur actuelle de 172 000 $, augmentant à 18 000 $ par année à partir de trois ans, lorsque Emily est retournée au travail, peuvent atteindre 542 140 $ à l’âge de 49 ans. Ce capital générant toujours un rendement de 3 % après inflation rapporterait 23 480 $ jusqu’à l’âge de 90 ans.

Ainsi, à 49 ans, ils auraient 64 730 $ de placements enregistrés et non enregistrés. Après fractionnement du revenu admissible et impôt moyen de 11 %, ils auraient 57 600 $ par année ou 4 800 $ par mois. En plus de cela, leur CELI, d’une valeur actuelle de 221 000 $ et de 12 000 $ de cotisations annuelles, passerait à 603 800 $ à l’âge de 49 ans, puis verserait 25 038 $ par année, ce qui porterait le revenu mensuel total après impôt à 6 887 $ ou 82 638 $ par année, près de l’objectif mensuel de 7 000 $ après impôt.

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À 65 ans, chaque partenaire peut ajouter la SV au taux actuel de 7 707 $ par personne et par an, des prestations estimées du RPC à peut-être 8 000 $ par an pour Charles et 7 000 $ pour Emily, plus sa pension PD avec des prestations estimées à 860 $ par mois ou 10 320 $ par an. Cela porterait le revenu de base à 65 ans au moins à 130 502 $ ou environ 115 000 $ par an ou 9 500 $ par mois au total après un impôt moyen de 15 % sur tous les flux de trésorerie sauf le CELI. Ce chiffre est spéculatif, car nous ne connaissons pas les barèmes des prestations de la SV et du RPC dans trois décennies ni, d’ailleurs, quelles seront les tables d’imposition. Cependant, ces projections indiquent que le couple peut avoir un revenu de retraite supérieur à son attente minimale de 6 600 $ à 6 700 $.

Un plan de secours

Notre couple a des qualifications professionnelles. S’ils maintiennent leurs compétences jusqu’à la retraite anticipée et restent ensuite membres de leurs associations professionnelles, il y a de fortes chances qu’ils puissent retourner au travail si nécessaire. En effet, avoir des identifiants actifs et valides est un plan de secours pour leur retraite.

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Travailler 16 ans de plus signifie que les REEE des enfants seront bien capitalisés. Avec une valeur actualisée de 18 000 $ et des ajouts annuels de 4 992 $ plus les cotisations à la Subvention canadienne pour l’épargne-études correspondant au moindre de 20 % des cotisations annuelles ou de 500 $ par année plafonnées à 7 200 $ par bénéficiaire, elles devraient atteindre 153 300 $ en 16 ans lorsque les enfants auront 17 ans, en supposant encore une fois un rendement annuel moyen de 3 % après inflation. Ces contributions fourniraient à chacun 76 650 $ pour l’éducation postsecondaire, probablement plus que suffisant pour un et même deux diplômes s’ils vivent à la maison.

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Ces estimations de croissance des actifs pour la retraite et les REEE reflètent une croissance de 6 % du capital et des dividendes depuis 1975. Enlevez 3 % de l’inflation moyenne et vous obtenez des rendements moyens de 3 %.

Sur de longues périodes, il est généralement avantageux de prendre un peu plus de risque lié aux actions. Juste un pour cent de croissance supplémentaire se traduit par des gains énormes sur des décennies. Par exemple, sur 100 000 $ sans ajouts annuels ni taxes, trois pour cent pendant 40 ans deviennent 326 280 $. À 4 %, il passe à 480 200 $. À cinq pour cent, c’est 704 125 $. Mettre une somme de côté pour ce type de croissance avec un risque acceptable mais raisonnable peut être extrêmement rentable. Ils devraient suivre des conseils ou étudier dur. Il vaudrait la peine.

« Ils peuvent avoir une retraite sûre basée sur l’épargne, les investissements et les pensions du gouvernement », conclut Einarson. « La gestion des risques est essentielle. »

Étoiles de la retraite : trois *** sur cinq

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