Colin Craig : Un sondage montre que les Canadiens sont prêts pour une réforme de la santé

Permettre aux patients de payer pour plus de services dans les cliniques privées permettrait au Canada de s’aligner sur les pays qui ont des systèmes de soins de santé universels et surpasserait notre système

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Avant que la pandémie ne frappe le Canada, les patients devaient attendre très longtemps pour obtenir des soins de santé. Les données gouvernementales ont montré que des milliers de patients mouraient chaque année en attendant une intervention chirurgicale et des examens diagnostiques importants.

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Ces résultats troublants se sont produits malgré le fait que les politiciens ont versé des milliards et des milliards de fonds supplémentaires dans le système de santé au cours des dernières décennies. Bien que notre pays ait été l’un des principaux dépensiers en soins de santé, nous a suivi le monde développé quand il s’agissait de médecins, de lits d’hôpitaux et d’autres ressources par habitant. Nous avons cependant mené les temps d’attente.

Encore une fois, c’était avant la pandémie. La situation est maintenant encore pire, car les gouvernements ont reporté des centaines de milliers de chirurgies et d’interventions pendant que le système de santé s’attaque au COVID. Une recherche de l’Institut Fraser montre des listes d’attente n’ont jamais été plus longtemps .

Heureusement pour les patients, nouvelle opinion publique la recherche montre que les Canadiens sont prêts pour une réforme de la santé. Un sondage Léger pour SecondStreet.org réalisé à la fin de novembre a révélé que 62 pour cent des Canadiens « appuient fortement » ou « soutiennent plutôt » permettant aux patients un choix : utiliser le système de santé gouvernemental ou payer de leur poche pour services dans une clinique privée. Le soutien pour autoriser les options privées est en hausse par rapport à 51% juste avant la pandémie. C’est une augmentation considérable.

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Permettre aux patients de payer pour plus de services dans les cliniques privées permettrait au Canada de s’aligner sur les pays dotés de systèmes de soins de santé universels et de surpasser notre système.

Curieusement, la province qui a vu le plus grand soutien pour donner aux patients le choix en dehors du système public était la Colombie-Britannique – la même province qui est actuellement en cour essayant de retirer les cliniques privées comme option pour les patients comme Ken Clifford. Ken est une personne âgée de Lillooet, en Colombie-Britannique, qui menait une vie très active avant de se blesser à l’épaule. Il a déclaré à SecondStreet.org que s’il n’avait pas payé pour une intervention chirurgicale dans l’une des cliniques privées de la province en août dernier, il aurait perdu la mobilité de son épaule. Les listes d’attente du gouvernement étaient trop longues et auraient causé des dommages irréparables pendant qu’il attendait.

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Le sondage de SecondStreet.org a également révélé qu’une grande majorité de Canadiens – 67 pour cent – appuient l’idée que les gouvernements provinciaux embauchent des cliniques privées pour effectuer des chirurgies pour les patients qui ne peuvent pas obtenir une attention en temps opportun dans le système public. C’est essentiellement ce qui se passe lorsque vous consultez votre médecin de famille : vous prenez rendez-vous, consultez votre médecin, puis le médecin facture le gouvernement pour votre rendez-vous. Certaines provinces utilisent cette approche avec des cliniques chirurgicales privées depuis de nombreuses années.

Une dernière statistique à noter est que 79 pour cent des Canadiens soutiennent l’idée que les gouvernements fassent un meilleur travail avec le suivi et la divulgation des données sur les listes d’attente, y compris des informations sur les cas où des patients décèdent en attendant des soins.

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Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse fait un bon travail de suivi de ce problème. Leurs données montrent que 51 patients sont décédés l’année dernière en attendant des interventions chirurgicales qui auraient pu leur sauver la vie. Dans « un peu plus des trois quarts » des cas, selon le gouvernement, les patients avaient attendu plus longtemps que le délai cible pour une intervention chirurgicale lors de leur décès.

Certes, les données fournies à SecondStreet.org par les gouvernements de tout le pays suggèrent que la plupart des décès sur liste d’attente concernaient des procédures qui n’auraient pas sauvé la vie mais auraient pu améliorer la qualité de vie d’un patient – ​​opérations du genou, de la hanche, cataracte opération. Mais n’écartons pas ces cas. Combien d’entre nous voudraient passer leurs dernières années avec une vision trouble ou vivre avec une douleur chronique et une mobilité limitée ?

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La pandémie a évidemment mis notre système de santé sous pression. Mais données de Santé Ontario montre que le système avait un problème grave et croissant menant à la pandémie. En 2015-2016, 944 patients sont décédés en attendant des tomodensitogrammes en Ontario. Le total annuel a augmenté régulièrement, atteignant 3 924 décès l’année précédant la pandémie. L’Ontario a connu une augmentation similaire du nombre de patients décédés en attendant des examens par IRM. Certaines des histoires derrière ces statistiques doivent être déchirantes.

Bien entendu, les gouvernements ne publient pas ces statistiques de manière proactive. Ils doivent être arrachés de leurs mains à l’aide de demandes d’accès à l’information. De nombreux gouvernements ne prennent même pas la peine de suivre ces informations. Il est regrettable que la plupart des ministères de la Santé ne considèrent pas la souffrance des patients comme une mesure suffisamment importante pour être suivie et divulguée.

Les sondages suggèrent que le public est prêt pour le changement. Combien de temps le temps d’attente pour le changement est, eh bien, c’est une tout autre affaire.

Colin Craig est président de SecondStreet.org, un groupe de réflexion.

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