Claude Giroux quittera Philly bientôt sans fioritures, comme leurs meilleurs ont tendance à le faire

Claude Giroux a disputé son 1000e match avec les Flyers jeudi soir.
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Vous obtenez rarement la symétrie d’un joueur jouant son 1 000e match dans la LNH, tous avec la même équipe, à domicile, alors qu’il s’agit également de leur dernier match dans cet uniforme avant qu’il ne soit échangé à un concurrent. Il est difficile de ne pas voir les histoires divergentes. Un joueur donnant toute sa carrière à une organisation, étant assez bon pour durer 1 000 matchs avec une seule équipe et être capitaine, et pourtant l’équipe et le joueur sont incapables d’aller là où tout le monde veut aller. Et à cause de cela, parce que les 1 000 matchs ont manqué autant, ils feraient mieux tous les deux de chasser le sommet l’un de l’autre. C’est presque parfait dans sa dévastation.

Claude Giroux a dépassé ce cap hier soir à Philadelphie, et ce sera probablement son dernier match avec les Flyers. 1 000 matchs, 10 saisons en tant que capitaine, 900 points. Giroux a traversé tout cela avec les Flyers, se rapprochant quand ils étaient à leur meilleur et se rapprochant plus qu’ils ne l’ont jamais fait de gagner une coupe, une terreur impie sur la troisième ligne pour laquelle les Hawks n’avaient pas de réponse en 2010. Mais c’était ‘ t tout à fait suffisant, car le meilleur des Hawks était meilleur que le meilleur des Flyers au-dessus de Giroux. Giroux était là pour d’autres équipes en lice, certaines équipes étaient tout simplement horribles et toutes les autres entre les deux. Il y a eu de fausses aubes, des échecs complets, des courses surprises, et tout cela court à un certain degré.

Giroux est apparu comme une sorte de centre de jeu passe-premier, à un centre tout-action, à tout faire, à un tireur d’élite plus unidimensionnel sur l’aile dans ses dernières années. Peut-être que sa plus grande réussite est d’avoir rendu Sidney Crosby complètement fou dans la première moitié des années 2010, Crosby admettant ouvertement dans la presse à quel point il ne supportait pas Giroux. Cela aurait même pu empêcher Giroux de faire partie de l’équipe olympique de 2014, car Hockey Canada ne voudrait jamais contrarier son précieux enfant à Sid. Hé, USA Basketball a gardé Isiah Thomas à la maison pendant que la Dream Team est allée à Barcelone parce que Michael Jordan ne voulait pas jouer avec lui. Ça arrive.

Mais maintenant, Giroux est juste assez vieux et juste assez mobile avec son contrat prêt à expirer après la saison, qu’il n’a pas besoin d’être là pour une autre reconstruction / effondrement du bâtiment des Flyers dans lequel ils ont tendance à tourner tous les cinq ans ou alors. Giroux n’a plus que très peu de temps sur la glace et il ne va pas le perdre à attendre de nouveau les Flyers. C’est probablement les Panthers pour lui maintenant, même si les Avs ont appelé.

Giroux est une autre cheville ouvrière des Flyers qui n’a pas pu en arriver là. Il rejoint Eric Lindros, Rick Tocchet, John LeClair, Mike Richards et même Chris Pronger qui sont partis sans aucune babiole ou n’ont pas pu ramener l’argenterie qu’ils avaient déjà gagné à Philadelphie avec eux. Et à certains égards, c’est l’état naturel des Flyers. Ils n’ont peut-être pas la plus longue sécheresse de championnat au hockey, mais ils ont la plus bruyante au sud de la frontière (ils n’égaleront jamais les Leafs). C’est une étrange combinaison avec les Flyers et leurs fidèles, une haine de soi associée à une pharisaïsme, bien que beaucoup de fans comprennent cela. Les Flyers sont toujours mariés au personnage des Bullies des années 70 de courage et de ténacité et de tabasser tout le monde, mais cela n’a pas produit trop de parades depuis 1975.

Non pas que les Flyers aient essayé d’imiter l’époque de Bobby Clarke ces derniers temps, car ce n’est pas possible dans la LNH d’aujourd’hui. Mais les Flyers ne peuvent pas non plus réussir celui-ci. Peut-être qu’aucune autre ville ne définit avec bonheur ses athlètes les plus historiques avec le fait qu’ils n’ont pas remporté un championnat plus que Philly. Iverson, Barkley, Lindros, c’est tout en haut de n’importe quelle biographie. Parce qu’aucune ville n’est aussi heureuse d’être misérable que Philadelphie. Il n’y a vraiment plus personne pour le faire maintenant, avec ce qu’il est advenu de Boston. Les sports auront toujours plus d’importance sur la côte Est pour diverses raisons (le temps est nul, c’est cher et bondé et de plus en plus, il y a des chances qu’il y ait une fuite de gaz, et il tombera probablement dans l’océan avant trop longtemps. Qui le ferait ‘t besoin d’une distraction?) Et Philly est le dernier dans la fosse à être encore coincé dans la boue. Imaginez si Nick Foles n’avait pas allumé ce chauffage de trois semaines ou si Cole Hamels n’était pas né ?

Giroux était super. Il ne se suffisait pas à lui-même. Les Flyers ne pouvaient pas l’entourer suffisamment. C’est une vieille histoire maintenant. C’est comme ça qu’ils célèbrent vraiment là-bas, ça donne plus de mystique aux joueurs. Plus tragique, surtout s’il récupère une bague ailleurs. C’est la nouvelle histoire de Philadelphie. Bonne route, G.

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