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Citizen: An American Lyric, de Claudia Rankine, est un travail en cours (il a été mis à jour plusieurs fois maintenant). L’auteur écrit sous une forme libre, mi-poème, mi-prose, qui comprend également des images d’événements actuels, d’événements historiques et d’emblèmes et de peintures historiques des droits civiques. Pris dans son ensemble, le travail expose les insuffisances qui existent encore dans le monde, et pas seulement aux États-Unis, et offre un espoir pour l’avenir.
Initialement, le livre commence avec une jeune fille noire de 12 ans qui fréquente une école catholique. On ne lui donne pas de nom dans l’histoire, mais la fille blanche qui la trompe s’appelle Mary Catherine. Sœur Evelyn, son institutrice, reçoit également un nom. La fille noire permet à Mary Catherine de la tromper. Pensant qu’elle sera gentille avec la fille noire pour lui avoir permis de tricher, Mary Catherine essaie de la complimenter, mais cela ressort davantage comme une insulte raciale. La fille noire se sent encore plus mal dans sa peau qu’avant. Elle est aussi en colère, très en colère. Elle déteste se sentir invisible.
Un autre scénario, raconté à la première personne, s’offre au lecteur. Une femme afro-américaine à succès s’est assise près de la fenêtre de l’avion, lorsqu’une femme blanche avec son enfant s’approche de la même rangée. Ils voient qu’ils vont devoir s’asseoir à côté de la femme noire, et la mère, avec un soupir, propose de s’asseoir à côté de la femme noire pour que sa fille n’ait pas à le faire.
Dans un autre scénario, une femme rejoint une autre femme pour le déjeuner. Ce sont des étrangers, mais tous deux ont des enfants qui viennent d’entrer dans des écoles prestigieuses. La mère blanche est bouleversée lorsqu’elle apprend que l’enfant de la mère noire est entré dans l’école où la mère blanche voulait que son enfant aille. La mère blanche reproche à la discrimination positive de ne pas avoir permis à son enfant d’avoir une place dans l’autre école. La mère noire se demande quel est le problème depuis que l’enfant blanc est entré dans une autre école de l’Ivy League qui était tout aussi bonne.
Il y a un artiste noir en colère sur YouTube nommé Youngman, dont les vidéos disent aux jeunes artistes noirs qu’ils doivent embrasser toute la rage et la colère qu’ils ont d’être noir et la projeter dans leur travail. L’auteur suggère que la colère peut être canalisée comme ça pour apporter un changement positif, mais que Youngman ne va pas assez loin avec ses diatribes. C’est ce qu’on appelle la colère vendable. L’auteur affirme que ce type de colère ne conduit qu’à l’aliénation et à la solitude, pas à des solutions.
L’auteur illustre son propos en partageant un événement avec Serena Williams en 2004 lorsque Serena croyait que l’arbitre de ligne avait délibérément appelé contre elle à plusieurs reprises simplement parce qu’elle était noire. L’auteur raconte comment Serena noire et sa sœur, Vénus, ont dû se sentir dans le contexte de tant de blanc dans le monde du tennis. Elle cite un dicton de Zora Neale Hurston sur la noirceur. Les règles que tout le monde doit respecter ne s’appliquent pas à vous, suggère l’auteur, surtout si vous êtes noir.
Une femme fait la queue devant le comptoir d’une pharmacie lorsqu’un homme blanc passe devant elle et pose ses affaires pour les vérifier. La caissière l’alerte sur le fait qu’il vient de se couper devant la femme. Choqué, il se retourne et prétend qu’il ne l’a pas vue debout. L’auteur utilise cette histoire pour illustrer comment certains blancs ne peuvent pas voir les noirs à moins qu’ils ne soient le reflet d’eux-mêmes.
Une femme va dans un bar prendre un verre et servir son amie. Là-bas, elle voit un homme boire seul. Il sort son téléphone et lui montre une photo de sa femme. Il dit qu’elle est belle et la femme sourit. Son sourire s’estompe et elle s’en va sans attendre son amie, quand l’homme fait suite à son commentaire sur sa belle femme avec : « Elle est noire comme toi ».
L’auteur comprend une section d’essai où elle examine la perspective. Comment est-elle censée voir toute l’injustice dans le monde ? Est-elle censée porter des lunettes de soleil, pour enlever l’éclat dur de cette réalité ? Et si tout le monde devenait juste une nuance de bleu et était absorbé dans le bleu du ciel ? Alors cela aurait-il de l’importance ? Elle raconte comment les mots, utilisés comme instruments d’éducation, de protestation, de libération, peuvent ouvrir des portes entre l’intention et le geste.
L’ouragan Katrina est examiné par l’auteur, qui s’avère être plus qu’une terrible catastrophe naturelle, mais plutôt une catastrophe aux proportions sociales et morales épiques. L’eau est venue et a montré que personne ne s’en souciait, dit un homme. Ceux qui ont été les plus durement touchés étaient ceux qui étaient trop pauvres pour partir, qui vivaient trop loin pour que les bus les atteignent et qui étaient trop noirs, suggère l’auteur, pour que quiconque veuille les secourir.
L’affaire Trayvon Martin, l’affaire James Craig Anderson, l’affaire Jena Six, l’affaire Mark Duggan, sont toutes proposées comme preuve d’un racisme persistant, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde. L’auteur cite ensuite le célèbre auteur James Baldwin, militant des droits civiques et auteur. Il suggère et l’auteur poursuit un essai sur les questions qui vont avec les réponses, et qui osera poser les questions ou développer les bonnes questions à poser.
Une femme blanche est debout dans un bus. Il reste un siège, mais cela signifierait s’asseoir à côté d’un homme noir. Elle commence à se tenir debout tout le long du chemin, mais se rend compte ensuite que c’est une pensée idiote et, surmontant son racisme, elle s’assoit à côté de l’homme. Une femme et sa fille montent à bord et commencent à demander si quelqu’un pourrait céder leur siège. La femme blanche décide que s’ils leur demandent de céder leurs sièges, elle prétendra qu’elle et l’homme noir sont de la famille, voyageant ensemble, eux-mêmes. L’auteur utilise cela pour illustrer sa conviction qu’à l’avenir, une prise de conscience que l’humanité est une grande famille pourrait être adoptée. C’est, suggère-t-elle, le seul et le meilleur espoir de l’humanité pour l’avenir.
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