samedi, novembre 30, 2024

Cinquièmes parfaits (Jessica Darling, #5) par Megan McCafferty

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Elle se réveille, les yeux larmoyants, à 6h30. Elle est au courant de ce concert, chanter un opéra pour une école primaire, depuis plusieurs semaines. Elle trébuche vers la salle de bain et est surprise, lorsqu’elle voit son reflet, de constater qu’elle porte toujours des barrettes dans ses cheveux de la veille.

Elle avait prévu d’aller se coucher à une heure décente pour que le réveil matinal d’aujourd’hui soit aussi indolore que possible. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de recevoir son exemplaire de Quintes parfaites hier.

Toute la journée au travail, le livre à la couverture rose vif l’avait tentée. Elle jetait un coup d’œil rapide au livre quand elle pensait que son superviseur ne regardait pas, mais n’osait lire qu’un paragraphe ou deux à la fois. Que se soucie-t-elle des tirets correctement formatés lorsqu’elle meurt d’envie de savoir ce qui se passe après que Jessica Darling et Marcus Flutie se soient rencontrés – littéralement – à l’aéroport?

Elle n’a pas un moment de libre jusqu’au soir, quand enfin elle se recroqueville sur le canapé avec son ordinateur portable à proximité pour qu’elle puisse prendre note des citations qui la saisissent particulièrement. Il y a des moments où son souffle est coupé par des phrases parfaitement formulées illustrant à quel point et à quel point Marcus est affecté lorsque sa demande en mariage est rejetée par Jessica dans le dernier livre, il y a trois ans à leur époque.

Elle est impatiente quand il semble qu’il leur faut une éternité après leur collision pour être à nouveau ensemble, parler, et une fois qu’ils ont commencé, elle souhaite qu’ils ne s’arrêtent jamais. Elle est frustrée par la façon dont ils semblent danser autour des vrais problèmes, mais elle sait qu’elle ferait la même chose à leur place.

Elle tweete parfois des mots qui la font rire aux éclats :

« Clusterfucky » ! (p.27)
il y a environ 17 heures depuis le Web

« Sexorcisme » ! (p. 41)
il y a environ 16 heures depuis le Web

« Chatte à viande » ! (p.46)
il y a environ 16 heures depuis le Web

« Frankenskank » ! (p. 51)
il y a environ 16 heures depuis le Web

« Lasso-dicking » ! (p.62)
il y a environ 16 heures depuis le Web

« Hand-jobby » ! (p.83)
il y a environ 15 heures depuis le Web

« Lasso-dickery » !* p. 194
il y a environ 13 heures depuis le Web

*Oui, elle se rend compte que « lasso-dickery » et « lasso-dicckery » sont très similaires, mais la partie « dickery » est nouvelle et la fait rire, et est donc tweetable.

Quand elle atteint la p. 188, elle veut crier au monde, « OMG MARCUS SE DÉSHABILISE EN MINUTE DETAIL », mais elle pense que ce serait inapproprié.

Elle tweete également : « OMG *murfle* est dans le *glizzle* avec *smurfle*, et j’ai hâte de savoir ce qui se passe ! » vers minuit, quand elle arrive à la pièce avec l’hôtel Here. (il y a environ 13 heures depuis le Web )

A 23h11, elle change son statut Facebook pour :
« La phrase ‘Epic fail’ apparaît à la page 122, c’est-à-dire 1-22, c’est-à-dire mon anniversaire : je considère cela comme un cri. »

Ses amis pensent qu’elle est folle.

Peu importe. Tout se résume au Tweet final vers 1h30 du matin : « FAIT ! Et heureux » (il y a environ 12 heures depuis le Web).

Elle a vraiment l’impression que Jessica et Marcus ont grandi, et qu’ils seront à jamais attirés l’un vers l’autre par une force comme l’attraction gravitationnelle d’une planète, qu’ils sont deux parties d’un tout (ou comme le dit le livre, « des corps [that:] s’emboîtent comme un yin-yang vivant qui respire » [p. 251:]), mais surtout, qu’ils comprennent enfin, ENFIN ce fait à propos de l’autre. Elle pleure presque quand elle lit « Il l’a toujours aimée à cause, et non en dépit de, de ses défauts. Son plus gros défaut, dans son esprit, était son incapacité à croire que c’était vrai » (p. 52). C’est un sentiment qu’elle s’est exprimé, presque textuellement, sur la différence entre le lycée et sa vie maintenant : que ses amis l’aiment en raison de ses bizarreries, pas malgré. Et c’est ce qui rend cette série si spéciale pour elle, que ces inadaptés incompris se retrouvent, font que l’autre se sent spécial, se perdent, font des erreurs, deviennent parfois difficiles à aimer, mais grandissent et se retrouvent. Parce que c’est comme ça que va la vie, si on a de la chance.

C’est ici que l’examen devrait se terminer, mais elle ne peut s’empêcher d’ajouter d’autres pensées au hasard.

Une partie de ses souhaits était qu’il y ait un épilogue, une garantie que les choses se passent bien, mais elle pense que ces enfants vont s’en sortir. Elle aurait aimé pouvoir voir le mariage de Bridget et Percy et les preuves de nombreux bébés Darling-Flutie, mais la promesse d’un lendemain ensemble suffit pour le moment. Et elle préfère avoir une promesse de quelque chose de merveilleux qu’un épilogue ringard et cloué *toux* Reliques de la mort*toux*.

De plus, elle ne peut s’empêcher de rire à la phrase « Marcus contemple sa bite » (p. 194). Parce que même après plus de trois décennies sur cette terre, à l’intérieur, elle aura toujours douze ans.

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