Cineplex remporte un jugement de 1,2 milliard de dollars canadiens dans le cadre d’une vente Cineworld ratée

Cineplex remporte un jugement de 1,2 milliard de dollars canadiens dans le cadre d'une vente Cineworld ratée

Cineplex a remporté un jugement de 1,2 milliard de dollars canadiens contre Cineworld, le propriétaire de Regal Cinemas aux États-Unis, pour un accord d’acquisition qui s’est effondré au plus fort de la pandémie l’année dernière.

Cineworld est basée à Londres et est la deuxième plus grande chaîne de théâtre au monde après AMC. En décembre 2019, l’entreprise a accepté d’acquérir Cineplex, basée à Toronto, pour 2,8 milliards de dollars canadiens.

Mais quelques mois seulement après l’annonce de l’accord, la pandémie de COVID-19 a décimé l’industrie mondiale du théâtre. En juin 2020, Cineworld a annoncé que l’achat était annulé, citant « certaines violations » du contrat. Cineplex a poursuivi pour 2,2 milliards de dollars canadiens.

Cineplex est le plus grand circuit au Canada, avec 164 succursales, et la quatrième chaîne en importance en Amérique du Nord, après AMC, Regal et Cinemark, selon la National Association of Theatre Owners.

Après un procès, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a rendu son jugement mardi, statuant en faveur de Cineplex et accordant 1,24 milliard de dollars canadiens de dommages et intérêts.

« Nous sommes ravis que la Cour ait conclu que Cineplex a agi correctement tout au long de cette période difficile de notre histoire », a déclaré le PDG de Cineplex, Ellis Jacob, dans un communiqué. « Avec des racines qui remontent à plus de 100 ans, nous sommes fiers des relations que nous avons entretenues tout au long de ce processus et restons fermement engagés envers nos invités, nos actionnaires et notre équipe à travers le Canada et les États-Unis. »

Dans un communiqué, Cineworld a annoncé son intention de faire appel. « Cineworld n’est pas d’accord avec ce jugement et fera appel de la décision », a déclaré la société. « Cineworld ne s’attend pas à ce que des dommages-intérêts soient payables tant qu’un appel est en cours. »

Selon la Presse canadienne, Cineworld a soutenu que Cineplex s’était éloigné de son « cours normal » de ses affaires pendant la pandémie en fermant des cinémas et en reportant le paiement des loyers. Mais Cineplex a soutenu que ses actions étaient conformes au « cours normal » de l’entreprise de théâtre à l’époque et qu’elle avait rempli ses autres obligations en vertu de l’accord d’acquisition.

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