Chrystia Freeland présente un plan d’abordabilité de 8,9 milliards de dollars pour lutter contre l’inflation

Les mesures comprennent plus d’argent pour les travailleurs à faible revenu, les personnes âgées, les parents et les locataires aux prises avec les coûts de logement

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La vice-première ministre Chrystia Freeland a présenté jeudi le «plan d’abordabilité» de 8,9 milliards de dollars du gouvernement fédéral qui est censé aider les Canadiens à supporter la hausse du coût de la vie alors que l’inflation atteint des sommets de plusieurs décennies.

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«En raison des investissements que nous avons déjà faits dans les deux derniers budgets fédéraux, un nouvel ensemble de mesures entre en vigueur dès maintenant pour aider les Canadiens qui en ont le plus besoin», a déclaré Freeland lors d’un discours liminaire à l’Empire Club of Canada. « Il s’agit de 8,9 milliards de dollars en nouveau soutien pour les Canadiens cette année. C’est notre plan d’abordabilité.

Le Plan d’abordabilité prévoit 1,7 milliard de dollars en nouveau soutien pour les travailleurs. Il comprend des améliorations à l’Allocation canadienne pour les travailleurs, accordant 2 400 $ aux travailleurs à faible revenu à partir de cette année; une augmentation de 10 % de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de plus de 75 ans, qui devrait donner à trois millions de personnes âgées 766 $ ou plus; et un paiement unique de 500 $ à un million de locataires canadiens aux prises avec des frais de logement.

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Il réduira également les frais de garde d’enfants de 50 % en moyenne; offrir un régime de soins dentaires aux Canadiens qui gagnent moins de 90 000 $ en commençant par les enfants de moins de 12 ans; et indexer le salaire minimum fédéral de 15 $ de l’heure à l’inflation.

Freeland a déclaré que le nouveau soutien pourrait frotter certains économistes bellicistes dans le mauvais sens.

« Mais pour les faucons fiscaux parmi vous, n’ayez crainte », a-t-elle déclaré dans son discours. « C’est de l’argent neuf pour les Canadiens qui le reçoivent cette année, mais nous avons intégré ces mesures dans nos deux derniers budgets.

Le plan d’abordabilité est une partie d’une stratégie en cinq parties pour aider l’économie à se remettre de la récession du COVID-19 que Freeland a présentée lors de son discours sur l’économie. Les autres éléments du plan comprenaient l’accent mis sur le rôle de la Banque du Canada, les restrictions budgétaires, la résolution des pénuries de main-d’œuvre et la création de bons emplois.

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Le vice-Premier ministre a souligné le rôle que joue la banque centrale du pays dans le ciblage de l’inflation dans le cadre de son mandat, ajoutant qu’elle aura besoin de l’aide de la politique gouvernementale pour faire face aux contraintes d’approvisionnement. Elle a également riposté aux critiques que la banque centrale a reçues de la part des partis d’opposition ces derniers mois.

« En cette période de volatilité économique et politique mondiale, saper les institutions fondamentales du Canada – y compris la Banque du Canada – est hautement irresponsable, sans parler de l’analphabétisme économique », a-t-elle déclaré.

Freeland a également parlé de restriction budgétaire, notant que le gouvernement fédéral a dépensé une « somme d’argent extraordinaire » pour traverser la pandémie. Elle a souligné que le Canada a le ratio dette-PIB le plus bas parmi ses pairs du G7, et a ajouté que la Banque du Canada et le gouvernement s’efforcent de retirer les mesures de relance monétaire et budgétaire.

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« Je suis déterminée à voir notre ratio dette/PIB continuer à baisser et nos déficits continuer à se réduire », a-t-elle déclaré. « Notre dette pandémique doit – et sera – être remboursée. En déposant le budget en avril, j’ai réaffirmé qu’il s’agissait de notre point d’ancrage budgétaire, et je me suis engagé à revoir et à réduire les dépenses gouvernementales, car c’est la chose responsable à faire.

La Budget du 7 avril a eu moins de dépenses que prévu à 452 milliards de dollars, à la suite d’une réponse massive à la pandémie au cours des dernières années. Les bilans budgétaires s’améliorent régulièrement, à tel point que le gouvernement renonce à des stratégies génératrices de revenus telles que son émission d’obligations ultra-longues, qui a été annulée la semaine dernière.

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Freeland a également souligné l’importance de remédier à la pénurie de main-d’œuvre grâce au plan du gouvernement visant à investir dans l’immigration, les compétences et la formation, les services de garde d’enfants abordables pour aider les femmes à participer au marché du travail, ainsi que le logement abordable. Le plan du gouvernement fédéral prévoit également de veiller à ce qu’il y ait suffisamment de bons emplois pour les familles de la classe moyenne.

Randall Bartlett, directeur principal de l’équipe de l’économie canadienne au Mouvement Desjardins, a déclaré que ces nouvelles mesures sont positives pour les ménages aux prises avec l’inflation.

« D’abord et avant tout, c’est le numéro un, reconnaître que c’est un problème et s’assurer qu’ils démontrent aux Canadiens qu’ils le prennent au sérieux et qu’ils font quelque chose à ce sujet », a-t-il déclaré, ajoutant que sa deuxième plus grande conclusion était de reconnaître l’indépendance de la Banque du Canada.

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« Dans le contexte de l’inflation élevée que nous constatons en ce moment, fournir ce type de soutien ciblé comme un peu un pont pour les ménages à faible revenu afin de consolider leurs finances dans une certaine mesure tout au long de cette période d’inflation élevée et de hausse des taux d’intérêt les taux vont être une évolution bienvenue pour beaucoup de ces ménages.

Bartlett a également souligné la cote AAA du Canada comme un point saillant important de son discours.

Alors que le pays fait face à une nouvelle vague de défis mondiaux, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, a noté cette semaine que la réalisation d’un atterrissage en douceur avec le moins de souffrances pour l’économie canadienne sera un défi que les décideurs politiques devront relever. Dans les remarques de jeudi, Freeland a fait écho à ces sentiments, mais a déclaré qu’un atterrissage en douceur n’est pas garanti.

« Nous avons traversé deux années de turbulences remarquables », a-t-elle déclaré. « Notre défi maintenant est de faire atterrir l’avion. Un atterrissage en douceur n’est pas garanti. Mais, heureusement pour nous, il n’y a pas de pays au monde mieux placé que le Canada pour y parvenir.

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