Chronique d’un invité : L’Ontario doit améliorer les salaires des infirmières pour concurrencer les États-Unis

Cette loi injuste annule le droit à la libre négociation collective en vertu de la Charte des droits et libertés – un fait que l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario fait maintenant valoir devant les tribunaux.

Dans le contexte d’une pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé, les syndicats devraient pouvoir négocier des salaires plus élevés pour retenir le personnel surmené – sans que notre pouvoir de négociation soit injustement restreint par des lois draconiennes comme le projet de loi 124.

Le résultat de l’exode d’infirmières ontariennes démoralisées, épuisées et sous-payées est la fermeture de services d’urgence, des chirurgies retardées, de longs temps d’attente et un accès réduit à des soins en temps opportun.

Les infirmières sont l’épine dorsale des soins de santé et sans elles, nous souffrons tous.

Pour les infirmières et les professionnels de la santé des régions de Windsor Essex, Kent et Lambton, savoir que leurs pairs de l’autre côté de la frontière sont correctement rémunérés et appréciés par leur employeur est tout simplement exaspérant.

Les nouvelles vont vite et beaucoup peuvent remarquer les salaires et les conditions de travail bien supérieurs disponibles à une courte distance en voiture. Certains envisagent sans doute sérieusement d’abandonner l’Ontario et de terminer leur carrière au Michigan.

Le fait que l’Ontario refuse d’offrir des salaires et des conditions de travail concurrentiels aux infirmières n’est pas une question de manque de fonds. En effet, le gouvernement s’est vanté récemment d’un surplus de plus de 2 milliards de dollars. Le gouvernement a également laissé des milliards de dollars de financement fédéral pour la COVID-19 non dépensés.

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