Le Parti libéral semble toujours croire qu’il peut tergiverser et tergiverser pour parvenir à une position « équilibrée » sur Israël et Gaza qui satisfera à peu près tout le monde. Ce n’est pas possible.
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Radio-Canada apporté des nouvelles cette semaine d’un schisme parmi les collaborateurs des libéraux fédéraux : 52 d’entre eux auraient refusé de faire campagne pour le parti lors de la prochaine élection partielle dans LaSalle—Émard—Verdun, en guise de protestation contre le soutien perçu insuffisant du parti à Gaza.
Il s’agit de ce qu’on appelle des « employés exonérés », et non de fonctionnaires ordinaires. Ils servent entièrement au bon plaisir du parti, et celui-ci ne sera pas ravi de cette situation, d’autant plus que cette nouvelle arrive peu de temps après que les libéraux ont perdu l’élection partielle de Toronto-St. Paul’s en raison du soutien perçu comme insuffisant du parti. pour Israël.
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En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, les libéraux ont des hauts et des bas. Un sondage de l’Institut Angus Reid réalisé en mai ont constaté que les électeurs juifs et musulmans étaient les deux de moins en moins susceptibles de voter libéral.
Les élections partielles sont très sujettes à des fluctuations inattendues. En raison de leur faible taux de participation, elles peuvent être dominées par un ou deux sujets, et ne sont donc que rarement une bonne raison de s’inquiéter pour quoi que ce soit.
Mais les libéraux semblent souvent être un parti qui attend de péter un plomb, de nos jours. Même Michael Ignatieff n’a pas réussi à faire perdre Toronto-St. Paul’s à Carolyn Bennett. Et même si les circonscriptions qui ont précédé LaSalle-Émard-Verdun ont succombé à la « vague orange » de Jack Layton en 2011, elles ont toujours été libérales avant et après.
Le leadership de Justin Trudeau pourrait bien être en jeu. Et il ne peut s’en prendre qu’à lui-même et à la nature du parti qu’il dirige.
Il est clair qu’ils ont été terriblement trompés sur la nature fondamentale de ce parti, qui est de gouverner quel qu’en soit le prix.
Le conflit israélo-palestinien est un casse-tête pour tous les grands partis centristes, dans la mesure où il ne se divise pas du tout selon des lignes idéologiques simplistes. Le camp anti-israélien attire autant de dévotion de la part des imams les plus conservateurs que de la plupart des gauchistes tatoués des campus. Et il est fascinant de voir depuis le 7 octobre dernier certains juifs progressistes se séparer de leurs coéquipiers habituels, manifestement horrifiés par l’antisémitisme auquel ils sont confrontés de la part de leurs frères et sœurs antiracistes.
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Au milieu de tout cela, les savants en communication des libéraux semblent sincèrement croire qu’ils peuvent encore tergiverser et tergiverser pour parvenir à une position « équilibrée » sur le conflit israélo-palestinien qui satisfera à peu près tout le monde — qu’en arrangeant les mots, les phonèmes et les gestes apaisants dans le bon ordre, Justin Trudeau, Mélanie Joly et le reste de l’équipe peuvent convaincre les Canadiens que le gouvernement soutient autant Israël que le peuple de Gaza.
Ils ne le feront pas. Ils ne le peuvent pas. Certains conflits ne fonctionnent tout simplement pas de cette façon, et la question d’Israël et de la Palestine est probablement la plus importante. le nec plus ultra exemple. Mais c’est comme si les libéraux avaient conclu qu’ils étaient au pouvoir après toutes ces années parce que ils ne répondent jamais directement à une question sur quoi que ce soit, et non malgré de cela. S’ils continuent à tourner, quelque chose de bien va sûrement se produire. Ils ne connaissent pas d’autre approche.
Les membres du personnel ou les bénévoles des Jeunes libéraux sont l’une des espèces les plus uniques de l’arrière-pays canadien. Ils sont passionnés par toutes sortes de sujets et de causes, de la réforme électorale au revenu de base universel, en passant par le train à grande vitesse, le boycott d’Israël et la fermeture des sables bitumineux. Pourtant, ils ont décidé, contre toute logique, toute raison et toute histoire, que le Parti libéral du Canada, de toutes choses, est le moteur qui permettra à leurs visions sociales courageuses de franchir la ligne d’arrivée.
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Il est clair qu’ils ont été terriblement trompés sur la nature fondamentale de ce parti, qui est de gouverner quel qu’en soit le prix. C’est pourquoi j’apprécie plutôt la perspective d’une révolte de l’intérieur, même si je ne suis pas d’accord avec son contenu.
J’apprécie vraiment cette perspective au sein de n’importe quel parti aujourd’hui. Imaginez si davantage d’élus – qui ne peuvent être renvoyés sans motif sauf par les électeurs, contrairement à ces collaborateurs renégats – prenaient des positions aussi audacieuses sur des questions qui leur tiennent à cœur. Nous pourrions même avoir un parlement fonctionnel.
National Post
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