dimanche, décembre 29, 2024

Cher Ijeawele, ou un manifeste féministe en quinze suggestions Résumé et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Adichie, Chimamanda Ngozi. Cher Ijeawele, ou un manifeste féministe en quinze suggestions, 2017.

Dans cette œuvre non romanesque, Chimamanda Ngozi Adichie présente ses réflexions sur le féminisme et l’éducation des enfants sous la forme d’une lettre à l’une de ses amies nommée Ijeawele. L’auteur inclut une « Introduction » adressée aux lecteurs du livre, contextualisant la lettre et sa publication. Comme elle l’écrit dans son introduction, l’amie d’Adichie, Ijeawele, peu de temps après avoir donné naissance à une petite fille, avait demandé à l’auteur comment élever sa petite fille en féministe. À l’époque, l’auteur décide d’écrire à Ijeawele une lettre qu’elle espère à la fois « honnête » et « pratique » (4). L’auteur mentionne que depuis qu’elle a aussi eu une petite fille, elle apprécie à quel point il est plus facile de « donner des conseils » (4) sur l’éducation d’un enfant que d’en élever un. Néanmoins, l’auteur conclut ses propos dans son introduction en reconnaissant qu’il est « moralement urgent » (4) d’avoir ces conversations.

Ainsi, l’auteur clôt son introduction et commence sa lettre adressée à Ijeawele. Elle félicite Ijeawele pour la naissance de sa fille, Chizalum, et présente Ijeawele (ainsi que son lectorat général) à sa boîte à outils féministe. A l’intérieur se trouvent deux outils conceptuels. La première est la prémisse ou la croyance selon laquelle : « Je compte de la même manière. Point final » (6). Le deuxième outil est un test demandant si vous pouvez « obtenir les mêmes résultats » (6) dans un scénario donné si vous changez de sexe. Si vous ne le pouvez pas, la disparité est une forme de discrimination ou de préjugé fondé sur le sexe.

L’auteur commence alors une liste de ses quinze suggestions, dont chacune est accompagnée d’un commentaire allant d’une page à sept pages. Dans la première suggestion, l’auteur rappelle à Ijewele que si la maternité est importante, elle doit aussi être une « personne à part entière » (7) et ne pas se sentir obligée de quitter son emploi. Dans la seconde suggestion de l’auteure, elle souligne que les femmes ont été socialement conditionnées à se considérer comme les premières à s’occuper des enfants. L’auteur recommande plutôt que les mères et les pères partagent à parts égales les soins aux enfants et les responsabilités ménagères. Dans la troisième suggestion, l’auteur rejette le langage et le concept de « ‘rôles de genre' » (14) et dit à Ijeawele de faire ses propres choix sans considérer certaines activités « pour les garçons » et d’autres « pour les filles ».

La quatrième suggestion de l’auteur décrit un phénomène idéologique qu’elle appelle « Feminism Lite ». Dans sa cinquième suggestion, l’auteur dit à Ijeawele d’apprendre à sa fille à aimer la lecture. Dans la sixième suggestion de l’auteur, elle espère qu’Ijeawele apprendra à questionner le langage et à rejeter tout langage qui ne fait référence aux femmes qu’en termes de leur relation aux hommes.

Pour son septième point, l’auteure suggère de ne pas parler du mariage comme d’un « accomplissement » (30), un signal qui s’adresse plus aux filles qu’aux garçons et qui incite les filles à se considérer comme des épouses plutôt que comme des personnes. La huitième suggestion de l’auteur encourage Chizalum à rejeter l’attente selon laquelle les filles doivent être « sympathiques » ou « gentilles ». Au lieu de cela, l’auteur encourage Chizalum à se considérer comme « honnête », « gentille » et « courageuse » (38). Dans la neuvième suggestion de l’auteur, elle encourage Ijeawele à donner à sa fille le sens de son identité, et en particulier de ses racines Igbo, nigérianes et africaines.

Dans sa dixième suggestion éclectique, axée sur les questions d’apparence et d’image corporelle, l’auteur implore Ijeawele de laisser sa fille prendre ses propres décisions concernant son apparence et, dans la mesure du possible, de séparer l’apparence de sa fille de toute discussion sur sa moralité. Dans sa onzième suggestion, elle encourage également Ijeawele à séparer les faits biologiques des normes sociales, qui, selon elle, peuvent et doivent parfois changer avec le temps. Dans la douzième suggestion de l’auteur, elle encourage Ijeawele à parler ouvertement de sexe et de sexualité avec sa fille. Dans la treizième suggestion de l’auteur, elle dit également à Ijeawele de parler ouvertement avec sa fille d’amour et de romance, et d’expliquer que des relations saines sont une question d’égalité et de choix pour les deux individus.

La quatorzième suggestion de l’auteur souligne que les femmes ne sont ni pires ni meilleures que les hommes, et que les femmes ne sont pas nécessairement féministes alors que les hommes ne le sont pas. Dans la quinzième suggestion finale de l’auteur, elle dit à Ijeawele d’enseigner à sa fille la différence et de faire de la différence une partie normale de sa vie. L’auteur souhaite alors que Chizalum grandisse heureux et en bonne santé. Enfin, elle demande en plaisantant si Ijeawele a mal à la tête après sa réponse et lui dit la prochaine fois de ne pas poser la question du tout si elle ne veut pas une longue réponse.

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