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Chacun pour soi, publié en 1996, est un récit brillant de l’histoire du Titanic. C’est le deuxième roman historique de Beryl Bainbridge et l’un de ses préférés. Elle traite de la vie décadente des édouardiens de la classe supérieure dans un cadre idéal : le navire le plus opulent à flot. Les logements de deuxième classe du Titanic correspondent à la première classe des autres paquebots, et ses zones de première classe, où les lecteurs passent la plupart du temps à bord, défient toute comparaison. C’est le seul navire qui peut se vanter d’avoir un bain turc.
Bainbridge incorpore dans le roman une partie de l’élite sociale d’Angleterre et d’Amérique qui a réellement fait ce voyage fatidique, et sa représentation d’eux, principalement des personnes âgées d’une richesse fabuleuse, capture habilement, en très peu de mots, ce que l’histoire sèche enregistre à leur sujet.
Bainbridge les mélange magnifiquement avec des personnages de son imagination, en grande partie des jeunes, dont le principal est un quatuor de jeunes amis masculins et trois jeunes femmes. Elle ajoute une mystérieuse figure philosophique plus âgée, une chanteuse belle mais profondément troublée et une créatrice de vêtements ambitieuse, et elle réussit à les rendre tous très réels pour le lecteur.
En 200 pages, Bainbridge permet aux lecteurs de participer aux relations très humaines, quoique superficielles, de ses passagers de première classe et de se mettre dans la peau d’une partie du personnel qui sert l’élite, éprouvant la hauteur qu’ils doivent endurer et plutôt appréciant la joue qu’ils donnent en retour. Nous sentons le Titanic sous nos pieds pendant cinq jours, puis le sentons s’incliner et couler, avec peu de mélodrame mais un grand pathos, suivant le narrateur, qui n’est plus un jeune superficiel, se montre à la hauteur de l’occasion et se précipite sur le navire, aidant des amis et des étrangers dans leur heure de besoin. En train de lire Chacun pour soi est une expérience remarquable.
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