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Sidney Lanier composa « Song of the Chattahoochee » en novembre 1877 pour un petit journal de West Point, en Géorgie ; néanmoins, à l’époque, il le considérait comme le meilleur poème qu’il ait jamais écrit, et les critiques s’accordent généralement à dire qu’il s’agit de l’un de ses plus beaux efforts. Originaire de Macon, en Géorgie, Lanier a beaucoup voyagé en Géorgie, dans le Maryland, en Floride et en Caroline du Nord pour son emploi et pour sa santé. Il s’est battu pour la Confédération pendant la guerre civile et a finalement été capturé par les troupes de l’Union. Il passa le reste de la guerre en prison, où il soulagea ses propres souffrances et celles de ses codétenus avec des airs mélodieux sur la flûte qu’il avait appris à jouer quand il était plus jeune. Mais malheureusement, il a contracté la tuberculose et il a passé le reste de sa vie à essayer, en vain, de retrouver une bonne santé. Ces circonstances – voyages, jeu de flûte, discipline militaire et conscience aiguë de sa propre mortalité – peuvent expliquer les éléments majeurs de sa poésie : la nature, la musique, le devoir moral et la religion. Lanier a pu voir une grande partie de la beauté naturelle du Sud et y a trouvé une grande signification religieuse et spirituelle. En tant que poète, il est considéré comme un écrivain mineur de la littérature américaine dont la principale contribution fut à la poésie lyrique ou musicale dans la tradition du poète américain Edgar Allan Poe et du poète anglais Alfred Tennyson. « Song of the Chattahoochee » est avant tout un poème musical dont les paroles coulent à l’image de la rivière qui la parle. Le but du fleuve est d’accomplir son devoir, en répondant à l’appel de Dieu.
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