« C’est clair » Mark Carney veut le poste de Trudeau et devrait comparaître au comité des Communes, selon les conservateurs

Le discours de Carney cette semaine a attaqué le chef conservateur Pierre Poilievre, qu’il a accusé d’utiliser les inquiétudes actuelles « comme une occasion d’attiser la colère ».

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OTTAWA — Les conservateurs espèrent interroger l’ancien banquier central Mark Carney lors d’une réunion du comité de la Chambre des communes sur la taxe sur le carbone et l’abordabilité, arguant qu’il pourrait être un futur candidat à la tête du Parti libéral du Canada.

Même si le premier ministre Justin Trudeau a déclaré à plusieurs reprises qu’il resterait chef de son parti, les spéculations en cours sur les perspectives politiques de Carney n’ont fait que s’intensifier ces derniers mois, et plus encore après qu’il ait prononcé un discours lundi soir dans lequel il a critiqué le budget fédéral. .

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Dans un communiqué de presse, le Parti conservateur a déclaré que ses députés présenteraient mardi une motion pour inviter Carney à comparaître devant le comité des finances de la Chambre des communes.

« Il est clair que Carney se positionne pour le poste de Trudeau et puisqu’il tente d’attirer autant d’attention médiatique que possible, il devrait accueillir favorablement l’invitation des conservateurs à comparaître devant le comité », peut-on lire dans le communiqué de presse non signé du parti envoyé vendredi matin.

Dans un courriel, Carney a déclaré qu’il n’avait pas encore reçu l’invitation du comité mais que « la communiquer d’abord aux journalistes trahit la nature performative de la demande ».

Il a ajouté qu’il avait déjà accepté une invitation préalable à comparaître devant le comité sénatorial des banques, du commerce et de l’économie le 8 mai, qui, selon lui, « se concentrera sur les opportunités du Canada de bâtir une croissance propre et de nouveaux emplois ».

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« Je ne suis pas intéressé à jouer à des jeux sur des questions aussi importantes pour l’avenir économique du Canada », a-t-il écrit dans le courriel. « Les Canadiens s’attendent à juste titre à ce que nos parlementaires élus proposent des solutions aux défis du Canada, plutôt que de se livrer à des manœuvres politiques ou de répéter stupidement des slogans simplistes.

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Carney a prononcé un discours cette semaine dans le cadre d’un événement organisé à Toronto par Canada 2020, un groupe de réflexion progressiste ayant des liens étroits avec le parti libéral et dont il est président du conseil consultatif.

Il a fait quelques subtiles analyses sur les dépenses déficitaires importantes sous le gouvernement libéral actuel, affirmant que les gouvernements qui « dépensent trop et investissent trop peu finiront par payer un lourd tribut » tandis que les pays qui « accueillent et célèbrent ceux qui prennent des risques prospéreront ».

Le budget fédéral, qui prévoit un déficit de près de 40 milliards de dollars cette année, a été critiqué en raison de l’augmentation de l’impôt sur les plus-values, qui affectera les particuliers qui réalisent d’importants profits en vendant une deuxième propriété, ou les sociétés qui vendent l’un de leurs actifs.

Les groupes d’entreprises ont fait valoir que la hausse des impôts étoufferait l’innovation et ferait fuir l’entrepreneuriat au Canada.

Carney a insisté sur le fait que la nouvelle ère économique dans laquelle se trouve le Canada « exigera une discipline budgétaire et une concentration constante sur les résultats, plutôt que des dépenses réflexes qui ne font que traiter les symptômes mais ne guérissent pas la maladie ».

Mais ses attaques les plus virulentes visaient le chef conservateur Pierre Poilievre, qu’il accusait d’utiliser les inquiétudes actuelles « comme une occasion d’attiser la colère ».

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« Après tout, les gens ne démolissent pas les choses lorsqu’ils sont positifs ou optimistes. Je le sais depuis mon séjour au Royaume-Uni, où pendant des années le cri de ralliement des Brexiters était « la Grande-Bretagne brisée » et leur solution consistant à « reprendre le contrôle » était en fait un code pour démolir votre avenir », a-t-il déclaré.

« Lorsque les politiciens prétendent que nos grandes démocraties sont brisées, ce n’est pas parce qu’ils veulent les réparer. C’est parce qu’ils veulent un permis de démolition.

Carney, que Poilievre a surnommé « Carney de la taxe sur le carbone », s’en est également pris à l’opposition farouche du chef conservateur à la taxe sur le carbone.

« Rappelez-vous que lorsqu’il crie « supprimez l’impôt », il murmure en réalité « le plan est-il possible » et nous laisse sans rien. La démolition n’est pas un plan. Et les slogans, les dénégations et le défaitisme ne rendront pas nos entreprises plus compétitives, et ils ne créeront pas d’emplois dans notre pays.»

Dans leur communiqué de presse de vendredi, les conservateurs ont clairement indiqué qu’ils avaient l’intention de faire des parallèles entre Trudeau et Carney s’il devait comparaître devant le Comité des finances.

« Les Canadiens méritent de savoir de combien Carney augmentera la taxe sur le carbone de Trudeau, de combien il ajoutera de dette et s’il détruira le secteur énergétique du Canada », peut-on lire dans le communiqué.

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Ils l’ont également accusé d’avoir soutenu le Fonds d’accélération du logement du gouvernement fédéral – surnommé le « fonds pour les séances de photos » – qui, selon eux, « donne des milliards de dollars des contribuables aux mêmes gardiens qui ont créé la crise du logement en premier lieu ».

« Peu importe que Mark Carney ou Justin Trudeau soit à la tête de ce gouvernement libéral. Ils continueront de rendre la vie plus inabordable pour les Canadiens avec leurs impôts et leurs dépenses inflationnistes », indique le communiqué de presse conservateur.

Reste à savoir si les conservateurs seront en mesure de déposer mardi leur motion visant à inviter Carney au Comité des finances, alors que les députés entameront l’étude article par article du C-59, le projet de loi visant à mettre en œuvre le plan économique d’automne. déclaration.

Et jeudi, le comité des finances devrait entendre le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, et sa principale adjointe, Carolyn Rogers.

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