Ces produits d’épicerie devraient être moins chers cet automne au Canada

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Une nouvelle analyse des prix des aliments au Canada dresse la liste des produits d’épicerie qui devraient être moins chers cet automne. À l’approche de la rentrée scolaire, l’analyse fournit des conseils aux parents qui souhaitent éviter que les prix des aliments ne viennent grignoter les repas scolaires.

Sylvain Charlebois, professeur en politique de distribution alimentaire à l’Université Dalhousie, s’appuie sur les données du rapport annuel du laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’université pour arriver à ses conclusions. Une étude complète, qui portera notamment sur les prix, devrait être publiée en décembre.

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La Banque du Canada a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base hier et devrait procéder à une autre réduction en octobre. Selon M. Charlebois, cette réduction permettrait à une famille ayant une hypothèque de 500 000 $ et un taux variable amorti sur 25 ans d’économiser 1 800 $ par année, soit l’équivalent de 246 à 345 repas scolaires.

« Cette baisse des taux, et j’espère une ou deux autres cet automne, apporteront un soulagement bien nécessaire aux familles en difficulté », a-t-il écrit dans un courriel au National Post. « En termes de vente au détail, les consommateurs se sont retirés et dépensent moins, notamment en faisant leurs courses dans les supermarchés. »

Charlebois suggère certains aliments qui sont à la fois sains et économiques. Par exemple, les raisins et les fraises sont des alternatives plus abordables aux pommes et aux oranges, dont le prix a légèrement augmenté, a-t-il constaté.

Les viandes et légumes frais ont quant à eux connu des variations de prix. La laitue et les concombres sont devenus moins chers, tandis que le prix de l’oignon et des patates douces a grimpé. La volaille, comme les poitrines, les cuisses et les pilons de poulet, est devenue plus abordable. Et même si les produits à base de bœuf, comme les morceaux de bœuf à ragoût et le bœuf haché, sont devenus plus chers récemment, les prix devraient baisser cet automne. Cependant, les prix de la dinde devraient fluctuer en raison d’une offre plus faible.

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Le prix de certains fruits et légumes surgelés devrait également baisser, ce qui en fera un ajout « flexible » et pratique, a-t-il ajouté.

« La vigueur du dollar canadien devrait continuer à profiter aux consommateurs cet automne », a écrit M. Charlebois. « Ces produits congelés peuvent être utilisés dans des smoothies ou emballés directement dans des boîtes à lunch où ils peuvent également servir d’élément rafraîchissant. »

En ce qui concerne les produits de base, les prix des haricots en conserve, de la sauce pour pâtes et des huiles de cuisson sont devenus moins chers ou sont restés stables, ce qui fait que c’est le moment idéal pour faire des provisions. Le thon et le saumon en conserve deviendront moins chers dans les mois à venir, selon les prévisions.

Les produits laitiers, bien que légèrement plus chers, restent abordables et agréables à mettre dans une boîte à lunch, a noté Charlebois.

« Ajouter un petit contenant de yaourt ou un bâtonnet de fromage à une boîte à lunch reste un choix nutritif et économique, garantissant que les enfants reçoivent le calcium et les protéines nécessaires tout au long de la journée. »

L’analyse de Charlebois a porté sur le prix de 10 000 produits alimentaires provenant de partout au Canada. Leurs prix au cours des trois prochains mois ont été prédits à l’aide d’un modèle d’apprentissage automatique.

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