« Cela nous tue vraiment » : les utilisateurs d’eau en extérieur demandent la fin des restrictions à Calgary

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L’industrie de l’irrigation de Calgary affirme qu’elle est en train de flétrir sous l’interdiction d’utilisation de l’eau à l’extérieur imposée par la ville pendant un mois et supplie la ville d’y mettre fin.

Depuis que l’interdiction est entrée en vigueur, le secteur, qui comprend environ 300 entreprises, est étranglé et n’a aucune idée de la date à laquelle l’interdiction prendra fin, a déclaré Kyle Brost. président de la section des Prairies canadiennes de l’Association d’irrigation.

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« Le secteur de l’irrigation est en très grande difficulté et ne dispose d’aucune information sur le moment où cette situation sera résolue », a déclaré Brost. « Cela nous tue vraiment, il n’y a pas de calendrier. »

Quelques heures après l’annonce de l’interdiction début juin, des milliers de systèmes d’irrigation ont été fermés et les employés ont été mis au chômage technique, a-t-il déclaré.

« Nous sommes capables de gérer les fluctuations à court terme, mais beaucoup de nos employés n’ont pas travaillé depuis le 5 juin », a déclaré Brost, ajoutant que la mesure a jusqu’à présent coûté au secteur 40 millions de dollars.

De nombreux employés du secteur sont des travailleurs saisonniers et des étudiants qui ne peuvent pas se permettre de perdre des heures, a déclaré Terry Schwager, technicien de service chez Jet Stream Irrigation, qui a mis en congé 10 de ses 12 employés.

« Les gens sont nerveux, (le personnel) m’appelle pour savoir quand ils retourneront au travail », a-t-il déclaré.

Mardi, restrictions volontaires à l’intérieur Les restrictions ont été levées, mais comme la ville a lentement rempli et surveillé ses conduites d’alimentation en eau de Bearspaw – dont une section s’est rompue le 5 juin – l’interdiction de consommation en extérieur a été maintenue par mesure de précaution pour garantir que le système se stabilise correctement.

Les piscines extérieures et les parcs aquatiques restent également fermés.

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Jeudi, le maire Jyoti Gondek a déclaré que le réseau était rempli à 50 % de sa capacité « et une fois que l’équipe des services d’eau aura déclaré que le système d’eau est suffisamment sain, nous passerons des restrictions de l’étape 4 à l’étape 3 ».

Elle a également noté que l’état d’urgence local déclaré le 15 juin avait expiré.

Mais la chef de l’Agence de gestion des urgences de Calgary, Sue Henry, a déclaré jeudi que la tâche délicate de stabiliser la conduite d’alimentation principale de Bearspaw signifie que l’interdiction d’utilisation à l’extérieur doit être maintenue.

« Malheureusement, nous n’en sommes pas encore au stade où nous pouvons lever ces restrictions extérieures et passer à l’étape 3 », a-t-elle déclaré.

« Il s’agira d’une approche progressive et je promets que nous la lèverons dès que possible. Nous avons fait trop de progrès pour mettre en péril nos progrès en assouplissant trop tôt les restrictions sur l’eau en extérieur. »

La ville a déclaré que les résultats d’une inspection électromagnétique et ultrasonique du tronçon de 11 kilomètres de canalisation touché pourraient prendre de trois à quatre semaines pour arriver, bien que les responsables n’aient pas directement lié ce délai à la fin de l’interdiction en extérieur.

« Certaines restrictions sur l’eau à l’extérieur seront probablement en place pendant un certain temps encore. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer combien de temps il faudra pour aller plus loin », a déclaré François Bouchart, directeur des biens immobiliers et des investissements de la ville.

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Tout cela se traduit par un calendrier indéfini qui laisse les irrigants extérieurs inquiets des impacts à long terme sur leur industrie et leurs employés.

Le personnel pourrait être licencié définitivement ou quitter complètement le secteur, a déclaré Darren Kovacs, président de Jetstream Irrigation.

« Qui sait, cela pourrait prendre trois ou quatre semaines et nous n’avons pas ce temps… Quand on parle de beaucoup d’activités saisonnières, c’est déchirant », a-t-il déclaré.

Il a déclaré qu’avec le temps chaud et sec prévu, certains de ses plus gros clients ont exprimé leur intention de ne pas tenir compte de l’interdiction, estimant que des amendes potentielles seraient moins coûteuses que la perte de gazon et d’arbres coûteux.

« C’est le retour que nous recevons, ils ne vont pas laisser mourir (leur propriété) », a déclaré Kovacs.

Jeudi, la ville a déclaré que depuis le début de la crise, elle avait distribué 19 contraventions pour mauvaise utilisation de l’eau et que la plupart d’entre elles avaient été émises à des entreprises.

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Aucune de ses sociétés membres n’a été sanctionnée, mais certains de leurs clients l’ont été, a déclaré Brost.

Les acteurs de l’industrie affirment que le coup porté à leurs activités fait suite au rationnement de l’eau provoqué par la sécheresse de deux mois à Calgary l’année dernière, qui leur a coûté 80 pour cent de leurs revenus pendant cette période.

Ils affirment également être injustement ciblés par une ville qui perd 25 % de son débit d’eau à cause de fuites.

Brost a déclaré que son industrie ne cherchait pas à obtenir d’indemnisation de la part de la ville pour le moment, mais a ajouté qu’elle n’était pas en mesure de récupérer ses pertes par le biais d’une assurance.

La priorité, a-t-il déclaré, est de « soutenir nos employés » en mettant fin à l’interdiction d’utilisation de l’eau à l’extérieur.

Une autre priorité, a-t-il déclaré, est de veiller à ce que les espaces verts extérieurs reçoivent l’eau dont ils ont besoin alors que l’été à Calgary se réchauffe enfin.

« Des arbres « Les gens seront stressés et potentiellement irréversibles avec l’arrivée de la chaleur », a-t-il déclaré.

« L’irrigation est particulièrement importante en juillet et en août, car ce sont les mois les plus chauds et les plus secs. C’est pourquoi les propriétaires et les entreprises installent des systèmes d’irrigation. »

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X: @BillKaufmannjrn

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