Ceci est de l’eau : quelques réflexions, formulées lors d’une occasion importante, sur la façon de vivre une vie compatissante


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Wallace, David Foster. C’est de l’eau. New York : Little, Brown et compagnie, 2017.

This Is Water était à l’origine un discours d’ouverture prononcé par l’auteur David Foster Wallace au Kenyon College en mai 2005. Wallace ouvre le discours avec une parabole sur un poisson qui ignore qu’il nage dans l’eau, signifiant ainsi l’idée que le plus important les vérités deviennent souvent obscures en raison de leur importance omniprésente. Wallace raconte ensuite une parabole dans laquelle un athée se retrouve bloqué dans la nature sauvage de l’Alaska et prie Dieu de l’aider. Cependant, lorsqu’il est secouru par les Esquimaux, il n’attribue pas son sauvetage à une intervention divine. Cette parabole démontre l’idée selon laquelle les gens ont un pouvoir personnel sur la manière dont ils choisissent d’interpréter et de tirer un sens de leurs expériences. Wallace poursuit ensuite en déclarant que l’état par défaut des gens est un état d’égocentrisme, simplement dû au fait que toutes les expériences d’une personne sont filtrées à travers leur propre point de vue.

Wallace commence à relier ces points antérieurs en déclarant que pour avoir une vie épanouie, il faut exercer son libre arbitre personnel afin de lutter contre les habitudes par défaut d’égoïsme, car l’égocentrisme engendre intrinsèquement la misère intérieure et l’isolement. Wallace développe ces points en déclarant qu’une grande partie de la vie adulte est définie par des corvées et des frustrations banales. Wallace donne l’exemple d’aller à une épicerie après le travail et d’être frustré par la circulation et par la foule dans le magasin. Il définit les frustrations d’une telle situation comme provenant d’un manque de considération de ces événements du point de vue des autres personnes impliquées. Wallace poursuit en déclarant qu’il faut exercer un choix personnel afin d’agir contre ces habitudes d’égoïsme et de frustration. Il encourage son public à être conscient de ces habitudes destructrices et à ajuster sa pensée vers des modes de pensée plus charitables et compatissants afin de former un sentiment d’harmonie plus profonde avec le monde dans son ensemble.

Wallace réitère l’idée que les gens sont capables de prendre des décisions conscientes sur la manière dont ils choisissent d’interpréter et de réagir aux événements de leurs expériences personnelles. Wallace affirme que ces décisions ont le pouvoir de transformer une corvée banale et frustrante en expériences très enrichissantes, voire transcendantes. Wallace poursuit en affirmant que l’idée d’adoration est une constante dans l’expérience humaine. En d’autres termes, les gens choisissent toujours de valoriser quelque chose de spécifique comme source principale de sens à leur vie. Wallace prévient que vénérer des choses éphémères, comme le pouvoir, l’argent, la beauté et la richesse matérielle, ne mène qu’à la misère. Wallace recommande d’adorer des choses non transitoires telles que les principes éthiques. Wallace conclut son discours en réitérant l’importance de la conscience, tant de soi que des autres. Wallace prône la compassion comme principe primordial qui aidera à s’éloigner de l’égoïsme destructeur et à s’orienter vers des modes de pensée plus sains et plus constructifs.



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