Ce qu’il faut savoir sur l’accord conclu entre la TD et une banque indienne pour attirer des étudiants au Canada

Cette décision intervient alors même que le gouvernement a répondu à la crise du logement étudiant en plafonnant le nombre de nouveaux visas étudiants.

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Le Groupe Banque TD a signé un accord avec la banque indienne HDFC dans le but d’attirer les étudiants internationaux en tant que nouveaux clients et de leur permettre de se conformer plus facilement aux exigences de visa.

Dans le cadre des exigences du Canada pour demander un permis d’études accéléré — le Volet direct pour étudiants processus — les étudiants potentiels qui demandent un visa pour étudier au Canada doivent fournir une preuve de soutien financier — actuellement 20 635 $, plus les frais de scolarité et de déplacement de la première année — au moyen d’un certificat de placement garanti (CPG) acheté auprès d’une institution financière canadienne participante .

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Que signifie le nouvel accord ?

Dans le cadre de ce programme, la Banque HDFC orientera les étudiants qui envisagent d’étudier au Canada vers le programme CPG pour étudiants internationaux de la TD. De son côté, la TD offrira aux étudiants une demande en ligne pour obtenir un CPG sans frais de dossier, qui sont généralement d’environ 200 $. Le programme comprend également un compte chèque étudiant et une remise sur les frais pour couvrir leur premier virement télégraphique sur leur compte TD.

Que disent les banques ?

« Nous sommes ravis d’annoncer notre relation élargie avec HDFC Bank et les avantages qu’elle offrira à ceux qui commencent leur voyage d’études ici », a déclaré Sona Mehta, vice-présidente exécutive des Services bancaires personnels au Canada du Groupe Banque TD. «Grâce à cette relation élargie, HDFC Bank et TD peuvent proposer les offres financières qui faciliteront la transition vers l’environnement bancaire canadien.»

Elle a ajouté : « Nous comprenons qu’il y a beaucoup de choses à gérer lorsqu’on vient étudier à l’étranger, et grâce à ce partenariat, nous simplifierons le processus. »

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« Nous continuons de nous efforcer d’aider les étudiants indiens à naviguer dans le processus d’études à l’étranger », a déclaré Sampath Kumar, chef du groupe des succursales bancaires de détail chez HDFC. « Le Canada est un marché d’éducation de premier plan, et notre relation avec la TD vise à simplifier le processus pour les étudiants et les Indiens non-résidents qui souhaitent y étudier.

Pourquoi la TD fait-elle cela avec HDFC ?

TD est le principal partenaire bancaire correspondant de HDFC Bank pour la compensation en dollars canadiens depuis 2015. TD est la deuxième banque en importance au Canada en termes d’actifs, avec plus de 27 millions de clients dans le monde. HDFC est la principale banque du secteur privé en Inde, avec des succursales et des guichets automatiques dans plus de 3 700 villes et villages à travers l’Inde.

Combien d’élèves cela concernera-t-il ?

Potentiellement des dizaines, voire des centaines de milliers. Selon le site Statistail y avait quelque 319 000 étudiants internationaux indiens titulaires d’un permis d’études valide au Canada en 2022, loin devant la Chine, deuxième, qui comptait 100 000 étudiants ici.

Le Canada a un objectif d’immigration de 485 000 cette année et de 500 000 au cours de chacune des deux années suivantes, des chiffres qui, selon lui, sont nécessaires pour contrer la pénurie de main-d’œuvre et le vieillissement de la population. Beaucoup de ces nouveaux immigrants débutent leurs études dans des universités canadiennes avec un visa d’étudiant, avant de demander à devenir résidents permanents.

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Le gouvernement ne réduit-il pas le nombre de visas étudiants ?

La hausse des prix de l’immobilier a rendu l’immigration moins populaire auprès des Canadiens, même si ce nombre est passé d’environ 250 000 par an entre 2000 et 2021 à plus de 400 000 en 2022 et 2023.

Dans le même temps, le nombre d’étudiants internationaux a également augmenté, créant une crise du logement étudiant dans certaines universités. En conséquence, le gouvernement a annoncé en janvier qu’il réduirait globalement le nombre de visas étudiants de 35 pour cent et maintiendrait ce plafond pendant au moins deux ans. (Certaines provinces, dont l’Ontario, connaîtront une réduction de 50 pour cent ou plus.)

Toutefois, ces réductions signifient qu’il restera encore environ 360 000 visas étudiants disponibles en 2024. Le gouvernement évaluera ces chiffres au début de l’année prochaine.

Avec des fichiers de La Presse Canadienne

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