La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Clinton, Hillary Rodham. Ce qui s’est passé. Simon & Schuster, 2017.
Ce qui s’est passé de Hillary Rodham Clinton est un récit de l’élection présidentielle américaine de 2016. Clinton donne son point de vue sur la campagne, ses événements et les raisons pour lesquelles elle a finalement perdu face à Donald Trump. Elle précise que son récit n’a pas pour but d’être exhaustif, mais plutôt d’apporter ses impressions au débat plus large sur l’élection et l’avenir de la démocratie américaine.
Le livre s’ouvre sur l’investiture de Donald Trump, à laquelle Clinton a assisté par sens du devoir et par respect des normes démocratiques. Cet événement, comme les mois qui ont suivi l’élection, a été difficile pour Clinton, qui a tenté à la fois de réconforter ses partisans et de faire face à sa propre douleur d’avoir perdu.
Le texte se tourne ensuite vers le début de la campagne et la décision d’Hillary de se présenter. Malgré les spéculations généralisées, elle soutient que cette décision n’était pas inévitable. Elle profitait de la vie en tant que simple citoyenne et pensait apporter une contribution importante au bien-être des autres grâce à son travail à la Fondation Clinton. Finalement, son mari Bill et Barack Obama l’ont convaincue qu’elle serait la personne la mieux placée pour ce poste et qu’elle devait se présenter.
La campagne a débuté par une série de petits événements destinés à donner à Clinton l’occasion d’écouter les problèmes et les défis auxquels sont confrontés les Américains afin de pouvoir ensuite formuler et proposer des solutions. Même à ce stade, elle savait qu’elle aurait beaucoup de mal à se présenter comme une candidate du changement, ce que recherchent souvent les électeurs, étant donné qu’elle allait briguer un troisième mandat démocrate. Clinton soutient également que son identité de femme a joué un rôle important dans sa carrière politique et dans cette élection. Elle considère que sa participation au mouvement des femmes est l’élément déterminant de sa biographie. De plus, elle pense qu’elle et d’autres femmes jouent un rôle unique, bien que sous-estimé, dans le système politique. En même temps, Clinton pense que le sexisme, en particulier dans ses manifestations qui ne sont pas immédiatement apparentes, continue de jouer un rôle important dans la société américaine.
Clinton poursuit en évoquant les principales raisons pour lesquelles elle estime que sa candidature a échoué de manière surprenante. Elle souligne qu’elle a toujours abordé la gouvernance de manière très pragmatique et qu’elle s’intéresse aux moindres détails des politiques publiques. Cette élection, cependant, n’a pas été marquée par une analyse sérieuse des propositions concurrentes des candidats, privant Clinton d’un de ses principaux atouts et empêchant les électeurs d’être pleinement informés. Au lieu de cela, l’attention des médias sur une série de controverses sensationnalistes, notamment l’utilisation par Hillary d’un serveur de messagerie privé lorsqu’elle était secrétaire d’État, a donné à tort l’impression qu’elle était corrompue et secrète. Clinton soutient que l’élection a finalement reposé sur une série d’actions non professionnelles du directeur du FBI, James Comey, qui ont injustement fait basculer l’opinion publique contre elle dans les derniers jours de la campagne. Elle accepte cependant la responsabilité ultime de sa défaite en tant que candidate. De plus, la frustration des électeurs et leur désir de changement radical ont rendu l’élection suffisamment serrée pour que les décisions de Comey puissent avoir un impact.
Le livre se termine par une brève discussion sur le rôle de l’empathie et de l’amour dans la société américaine. Clinton estime que, malgré la prospérité du pays, celui-ci souffre depuis longtemps d’un vide spirituel et d’un manque de cohésion entre ses citoyens. Elle soutient qu’il n’existe pas de solution simple à ce problème, mais elle entend s’efforcer de le résoudre tout en restant impliquée dans la politique.