Un but de dernière minute, une attaque sur le terrain et un retard de près de deux heures ont contribué à ouvrir le tournoi masculin des Jeux olympiques de 2024
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Le scandale d’espionnage de l’équipe féminine de football olympique du Canada a fait la une des journaux en Amérique du Nord mercredi, deux membres du personnel ayant été renvoyés chez eux et l’entraîneur Bev Priestman face aux questions à propos de son rôle dans l’espionnage par drone.
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Il était facile de passer à côté des nouvelles d’un jeu réel qui avait sa part de chaos.
En fait, le chaos serait peut-être un euphémisme par rapport à ce qui s’est passé à la fin du match d’ouverture masculin entre l’Argentine et le Maroc.
Alors que l’équipe nord-africaine menait 2-1 dans le temps additionnel, l’Argentine a semblé marquer l’égalisation.
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Les supporters marocains ont envahi le terrain en signe de protestation et ont également lancé des bouteilles et d’autres objets sur les supporters argentins présents dans la foule. Les arbitres ont renvoyé les deux équipes dans leurs vestiaires respectifs tandis que la sécurité évacuait le terrain des envahisseurs.
Mais, malgré le but inscrit à la 16e minute d’un temps additionnel qui aurait dû durer 15 minutes, le match n’était pas terminé. Il avait simplement été suspendu par les arbitres.
Les équipes ont été rappelées sur le terrain environ deux heures plus tard, le stade étant vide, pour terminer les derniers instants du match.
Le match devait reprendre après un bref échauffement, mais l’arbitre Glenn Nyberg a confirmé que le but argentin était en cours d’analyse. Après avoir vérifié le moniteur de bord de terrain, la VAR a montré qu’un joueur argentin était hors-jeu dans la préparation et le but a été annulé, rétablissant l’avantage marocain (2-1).
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Les équipes ont joué les trois dernières minutes du match et le Maroc a tenu bon pour remporter une victoire surprise sur les champions en titre de la Coupe du monde.
Il est compréhensible que le staff technique argentin n’ait pas été satisfait.
« Ce qui s’est passé sur le terrain est un scandale », a déclaré le sélectionneur argentin Javier Mascherano. « Ce n’est pas un tournoi de quartier, ce sont les Jeux olympiques. »
La Fédération argentine de football a annoncé mercredi avoir déposé une protestation officielle auprès de la FIFA, l’instance dirigeante mondiale, et qu’elle ferait « ce qui est nécessaire » pour garantir la sécurité des joueurs.
« Devoir attendre presque deux heures dans les vestiaires, après l’entrée des supporters marocains sur le terrain, la violence subie par la délégation argentine, nos joueurs obligés de s’échauffer à nouveau et de continuer à jouer un match qui aurait dû être suspendu par l’arbitre principal, c’est vraiment quelque chose qui n’a aucun sens et qui va à l’encontre des règles de la compétition », a déclaré le président de la Fédération Argentine de Football, Claudio Tapia.
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Mascherano a également dénoncé le manque de communication des organisateurs sur ce qui allait se passer alors qu’ils attendaient dans les vestiaires pendant le retard.
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« Je ne peux pas expliquer ce qui s’est passé. Nous avons passé environ une heure et demie dans le vestiaire sans qu’ils nous disent ce qui allait se passer », a déclaré Mascherano aux journalistes.
« Les capitaines marocains ne voulaient pas jouer, nous ne voulions pas continuer et les supporters nous jetaient des objets. C’est le plus grand cirque que j’ai vu de ma vie. »
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