dimanche, décembre 22, 2024

Ce que c’est que d’aller à la guerre Résumé et description du guide d’étude

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« Ce que c’est que d’aller à la guerre » est la proposition étendue de Karl Marlantes sur la façon dont nous, en tant que société, devrions aborder la guerre et comment nos guerriers devraient être préparés à ce que nous leur demandons de faire. Marlantes était un jeune officier de réserve du Corps des Marines qui étudiait grâce à une bourse Rhodes à l’Université d’Oxford lorsqu’il est entré en service actif et a été envoyé au Vietnam. Pendant qu’il était là-bas, Marlantes était un officier de combat actif commandant des combattants dans la jungle épaisse. Il a été témoin de la mort presque quotidiennement et a lui-même été blessé par une grenade, recevant plusieurs médailles pour ses actions, dont la Navy Cross, l’une des plus hautes distinctions de combat.

Après le Vietnam, Marlantes a poursuivi ses études à Oxford et est entré dans le renseignement militaire à Washington DC Il a connu l’animosité de nombreux Américains qui s’étaient opposés à la guerre du Vietnam et l’évitaient ou le confrontaient pour son rôle dans les combats. Il a lutté contre des visions obsédantes et des cauchemars ainsi que contre la colère et a demandé de l’aide sous forme de thérapie. Marlantes écrit ouvertement et librement sur ses expériences et n’hésite pas à reconnaître ses propres responsabilités.

Sur la base de ses propres expériences, Marlantes formule une proposition pour mieux préparer les jeunes soldats que la société attend d’aller à la guerre. Ils doivent être préparés psychologiquement et émotionnellement à la possibilité réelle qu’ils tuent des gens. On devrait s’attendre à ce qu’ils traitent l’ennemi avec humanité et utilisent la violence de manière éthique. Ils devraient être encouragés à reconnaître que le combat peut être passionnant et même agréable et leur donner les outils nécessaires pour faire face à tout sentiment de honte qu’ils ont. Marlantes lui-même admet apprécier le frisson du combat et réfléchit à la tristesse qu’il ressent maintenant rétrospectivement. L’armée devrait également accorder aux anciens combattants une période de temps pour se « désintoxiquer » après avoir quitté le combat et avant de retourner dans le monde civil plus normal.

La société devrait reconnaître son propre rôle dans la guerre et dans la préparation et l’accueil des guerriers, soutient Marlantes. Il appelle les dirigeants à adopter un « dicton du guerrier » de ne pas utiliser la violence sauf en réponse à la violence et à se rendre compte qu’en tant que dirigeants ayant le pouvoir de mobiliser des troupes, ils sont eux-mêmes des guerriers. Les sociétés doivent choisir leur camp avec soin, puis s’engager à agir de manière agressive pour mettre fin à la guerre le plus rapidement possible. La société devrait également reconnaître les conditions que les soldats endurent pendant la guerre et trouver des moyens de les réintégrer par la suite sans leur faire honte. Enfin, Marlantes utilise la métaphore de Mars, le dieu romain de la guerre, pour inciter à une reconnexion des concepts de guerre et de justice, qui étaient présents dans les premières formes de dieu.

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