Ce couple souhaite prendre une retraite anticipée dans son pays d’origine. Peuvent-ils emporter leurs prestations canadiennes avec eux?

La réponse courte est certains d’entre eux

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Un couple que nous appellerons Peter, 41 ans, et Charlotte, 39 ans, vivent en Ontario avec leur enfant de deux ans, Morgan. Ils rapportent à la maison 11 200 $ par mois de leur travail, le sien en développement d’entreprise, le sien en planification stratégique. Ils ont une maison de 2,3 millions de dollars, 50 000 $ de terres brutes, 65 000 $ de REER, 20 000 $ de CELI, 25 000 $ de titres imposables, 37 500 $ d’or et une voiture de 12 000 $. Il ajoute jusqu’à 2 509 500 $. Retirez leur hypothèque de 820 000 $ et leur valeur nette est d’environ 1,7 million de dollars – une somme très respectable.

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Peter et Charlotte, qui ont déménagé au Canada il y a neuf ans, ont réussi matériellement, mais ils aspirent à l’ancien pays avec des palmiers, des bords de mer et pas de neige du tout. Leur objectif est d’atteindre un revenu de retraite mensuel de 3 000 $ pour une retraite passée à la maison, et ils aimeraient partir le plus tôt possible.

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Stratégies d’investissement

Family Finance a demandé à Derek Moran, chef de Smarter Financial Planning Ltd. de Kelowna, en Colombie-Britannique, de travailler avec Peter et Charlotte. Pour l’instant, ils placent l’excédent d’argent sur leurs dépenses dans divers placements — leur CELI en particulier. À ce stade de leur vie de parents, ils pourraient plutôt constituer un régime enregistré d’épargne-études pour Morgan et recevoir une prime du Régime canadien d’épargne-études correspondant au moindre de 20 % des cotisations ou de 500 $ par année jusqu’à un maximum de 7 200 $. Alternativement, ils peuvent utiliser des REER qui offrent un remboursement d’impôt de 29,65 % dans leur tranche.

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Ils devraient rechercher des investissements fiscalement avantageux, car leur revenu annuel combiné, 180 000 $ avant impôt, leur laisse 134 400 $ par an ou 11 200 $ par mois après impôt. Ils dépensent 9 100 $ par mois, laissant 3 500 $ d’économies pour les investissements ou le remboursement de la dette. Faire bon usage de ce surplus est la clé pour quitter le travail bien avant la retraite conventionnelle.

L’idée d’un REEE pour un enfant qui n’est peut-être pas un résident du Canada au moment des études postsecondaires peut sembler étrange, mais cela fonctionnera, explique Moran. Les cotisations versées tant que la famille réside au Canada ainsi que le supplément de SCEE seront payables à Morgan, peu importe où la famille habite ou étudie.

Revenu de retraite

Comme pour le REEE, Pierre et Charlotte pourront demander des prestations du Régime de pensions du Canada peu importe où ils habitent lorsqu’ils prendront leur retraite. À ce stade, ils auraient accumulé neuf ans multipliés par 2,5 % de la prestation maximale annuelle de 15 043 $, une somme qui équivaut à 3 385 $ par année chacun. Plus longtemps ils resteront et travailleront au Canada, plus cet avantage sera important. Il sera difficile de faire correspondre leur destination, mais en dehors d’une retenue à la source, rien n’empêchera d’en tirer le bénéfice.

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En ce qui concerne la Sécurité de la vieillesse, les choses changent. Compte tenu de leur situation, pour avoir droit à la Sécurité de la vieillesse tout en vivant dans un autre pays, ils devront y être résidents depuis 20 ans. Dans leur cas, cela signifie vivre au Canada jusqu’à l’âge de 52 et 50 ans, respectivement. C’est plus longtemps qu’ils ne veulent rester. Nous supposerons qu’ils n’atteignent pas 20 ans de résidence au Canada.

Chaque partenaire dispose actuellement de 80 000 $ de droits de cotisation à un REER. S’ils devaient quitter le Canada de façon permanente, ils laisseraient probablement les comptes REER au Canada, puis les puiseraient dans des fonds enregistrés de placement de retraite (FERR) assujettis à une retenue d’impôt de 15 %. S’ils les laissent sous forme de REER et ne les transfèrent pas dans des FERR, la retenue d’impôt serait de 25 %, note Moran.

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S’ils sont assujettis à l’impôt dans leur pays d’origine, qui a conclu une convention fiscale avec le Canada, ils obtiendraient un crédit pour l’impôt payé au Canada. Ils doivent vérifier leurs informations fiscales personnelles auprès d’un fiscaliste transfrontalier, peut-être dans leur pays d’origine.

Déménagement

Devraient-ils conserver leur maison ontarienne après avoir quitté le Canada de façon permanente? Ils pourraient garder la maison et la louer pour 5 500 $ par mois ou 66 000 $ par année. Leur taxe foncière est de 6 000 $ par année. Leur équité est de 1 480 000 $. Le calcul, cependant, n’est pas de leur côté : s’ils facturent un loyer annuel brut de 66 000 $ et déduisent 22 878 $ d’intérêts hypothécaires (cela n’inclut pas le remboursement du principal qui sort d’une poche et dans une autre), 2 000 $ d’entretien, 3 390 $ pour un gestionnaire immobilier avec une bouchée de 6 %, leur revenu après ces dépenses serait de 31 732 $ par année. C’est un rendement de 2,14 %. S’ils doivent ensuite payer l’actuel impôt ontarien sur la spéculation des non-résidents de 20 % de leur capital de 1 480 000 $ — soit 29 600 $ nets, leurs coûts passeront à 61 332 $. Cela laisserait un revenu net de location de 4 668 $ ou un tiers de un pour cent. S’ils ne peuvent pas éviter la taxe sur la spéculation des non-résidents, qui comporte de nombreuses exemptions, il serait imprudent de conserver la propriété, conseille Moran. Ils feraient alors bien d’encaisser leur intérêt et de l’emporter à l’étranger.

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Dans leur pays d’origine, ils pourraient avoir besoin d’un capital d’environ 25 $ pour chaque dollar de revenu avant impôt en fonction de l’inflation et des taux d’imposition étrangers. Moran estime qu’ils auraient besoin de 41 400 $ par an pour les frais de subsistance, ils devraient donc investir 1 035 000 $ en capital. C’est moins que leur valeur nette actuelle de 1 689 500 $, ce qui signifie qu’ils pourraient déménager aujourd’hui et avoir un revenu plus que suffisant pour subvenir à leurs besoins, mais pas de manière extravagante.

Ils pourraient travailler à temps plein ou à temps partiel pour couronner le tout s’ils le désiraient, ou pourraient continuer à travailler et à épargner au Canada pendant un certain nombre d’années, ce qui augmenterait leurs versements potentiels du RPC plus tard et gonflerait leurs économies.

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Selon le solde qu’ils choisissent, l’assurance-vie pourrait ajouter de la certitude à leurs finances. Le coût annuel d’une police d’une valeur nominale de 1 million de dollars serait de 660 $ pour Peter et de 415 $ pour Charlotte. Les coûts varient selon les détails. Comme un bon costume, les politiques doivent être adaptées au client.

Morgan pourrait puiser dans son REEE même s’il vivait ou étudiait à l’extérieur du Canada. Les sommes déjà garées dans leur REEE canadien plus ce qu’ils peuvent épargner dans leur pays à faible coût produiraient sans aucun doute une cagnotte à six chiffres dans les 15 ou 16 ans jusqu’à l’âge de 18 ans de Morgan.

Est-il envisageable de transférer deux vies accomplies et les économies qui les accompagnent dans un autre pays aux régimes de retraite parallèles mais non identiques ? La reponse courte est oui. Il y aura un coût en termes de sécurité financière, de filet de sécurité sociale plus solide et de plus de possibilités de travailler et de gagner de l’argent au Canada, mais il n’est pas difficile de comprendre l’attrait d’un pays décidément plus chaud qui se sent comme chez soi et le potentiel d’un retraite anticipée.

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