Caution refusée pour l’un des quatre manifestants accusés de complot en vue d’assassiner des agents de la GRC au blocus frontalier de Coutts

L’accusation de complot en vue de commettre un meurtre est passible d’une peine maximale de prison à vie

Contenu de l’article

L’un des quatre hommes accusés de complot en vue d’assassiner des gendarmes au blocus frontalier de Coutts restera derrière les barreaux en attendant son procès, a décidé mercredi un juge de Lethbridge.

Contenu de l’article

Le juge de la Cour du Banc de la Reine, Vaughan Hartigan, a déterminé que l’avocat de la défense, Jim Lutz, n’avait pas satisfait à l’obligation de son client d’établir qu’il y avait des motifs de libérer Christopher Lysak sous caution.

À la demande de Lutz, Hartigan a imposé mardi une interdiction de publication des preuves et des observations présentées par la défense et le procureur de la Couronne Matt Dalidowicz.

L’interdiction de publication couvre également les raisons pour lesquelles Hartigan a détenu Lysak.

Lysak est l’un des 13 manifestants arrêtés le 14 février par des membres de la GRC lors du blocus frontalier alors en cours et accusés de méfait en empêchant l’accès à l’autoroute 4, qui mène à la frontière, et de possession d’une arme dans un but dangereux.

Le blocus des semi-remorques et autres gros véhicules était en signe de protestation contre les mesures sanitaires liées au COVID-19.

Lysak, 48 ans, a également été accusé d’avoir menacé de tuer le const. Jacob Mundle, tandis que Lysak et trois autres personnes ont été accusées de complot en vue d’assassiner des officiers non identifiés.

Jerry Morin, Anthony Olienick et Chris Carbert sont également accusés de complot en vue de commettre un meurtre.

Morin avait une audience sur le cautionnement prévue mercredi après-midi, mais l’avocat de la défense Greg Dunn a demandé qu’elle soit ajournée en attendant de nouvelles informations. Carbert devait demander une libération sous caution jeudi, mais son avocat, Yoav Niv, ajournera cette demande pendant qu’il examine la décision et la divulgation de Hartigan. Olienick devrait demander sa libération vendredi.

Contenu de l’article

L’accusation de complot en vue de commettre un meurtre est passible d’une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité et est l’une des rares accusations pour lesquelles la mise en liberté sous caution ne peut être demandée qu’à la Cour du Banc de la Reine.

Après que Hartigan ait ordonné la détention de Lysak, Dalidowicz a obtenu une ordonnance de non-contact pour l’accusé. Il lui est interdit de contacter les 12 autres personnes inculpées, sauf par l’intermédiaire de son avocat.

Les gendarmes ont déclaré avoir exécuté un mandat de perquisition tôt le 14 février sur trois remorques associées au groupe, trouvant 13 armes d’épaule, des armes de poing, plusieurs ensembles de gilets pare-balles, une machette, une grande quantité de munitions et des chargeurs de grande capacité.

« Le groupe aurait été disposé à utiliser la force contre la police si des tentatives étaient faites pour perturber le blocus », a déclaré la GRC de l’Alberta dans un communiqué de presse.

« Cela a abouti à une enquête immédiate et complexe pour déterminer l’étendue de la menace et de l’organisation criminelle. »

Alors que Carbert, Olienick et Morin restent derrière les barreaux en attendant les décisions de Hartigan, les neuf autres ont été libérés sous caution à des conditions qui incluaient qu’ils n’aient aucun contact les uns avec les autres.

Tous les 13 doivent comparaître en cour provinciale le 15 mars.

[email protected]

Twitter: @KMartinCourts

Source link-19