L’article explore la magie des bandes dessinées face aux intérêts des entreprises, soulignant comment des personnages comme Venom ont évolué au fil du temps. Il aborde également la trilogie des films Venom, présentant une critique personnelle de chaque film, notamment « Venom : La Dernière Danse », qui offre une conclusion sincère. L’auteur apprécie l’esprit ludique des films malgré leurs défauts, et invite les lecteurs à partager leurs opinions sur cette franchise controversée de super-héros.
L’intersection des intérêts commerciaux et de l’art narratif représente un défi constant pour les créateurs cherchant à livrer une histoire captivante. C’est en partie pourquoi l’univers des comics me semble si fascinant. Même dans un domaine largement contrôlé par de grandes entreprises avec des normes strictes en matière de droits d’auteur, des éclats de créativité continuent de percer, même dans les projets les plus cyniques.
Un exemple marquant est le personnage bien-aimé Venom. Il est fascinant d’observer comment une simple variation de costume pour Spider-Man, conçue pour séduire un large public, s’est métamorphosée en un super-vilain emblématique, puis en héros réformé grâce à l’habileté des artistes derrière sa création. Personne n’avait prévu l’ampleur de cette évolution, mais chaque contributeur a su apporter sa touche, menant à une popularité telle que les enfants portent aujourd’hui des costumes de Venom à Halloween.
Cette approche collective de l’art se retrouve également dans la production de films, ce qui explique en partie pourquoi j’apprécie les trois films de la franchise Venom malgré certains défauts. Même lors de leurs moments les moins aboutis, ces films conservent l’esprit des comics décalés des années 90 qu’ils cherchent à reproduire. On perçoit clairement que l’équipe essaie de diriger le projet vers une meilleure direction.
Je n’affirme pas que ces films sont « bons » au sens traditionnel, mais ils trouvent tout de même une place dans mon cœur. Avec la sortie tant attendue de Venom : La Dernière Danse, offrant une conclusion explosive à cette saga singulière de super-héros, il est temps de classer et de comparer les trois films.
Ce classement repose sur des opinions personnelles, donc n’hésitez pas à partager votre point de vue sur cette franchise controversée dans les commentaires. Nous ne traiterons ici que de la trilogie solo des films Venom, sans aborder Spider-Man 3 ou le célèbre fan-film Truth in Journalism de Joe Lynch. Cependant, les discussions sur d’autres adaptations sont toujours les bienvenues.
Passons maintenant au classement…
3. Venom : Let There Be Carnage (2021)
Son succès inattendu a surpris Sony, mais Ruben Fleischer mérite des éloges pour avoir pensé à l’avenir en choisissant Woody Harrelson pour le rôle de Cletus Kasady. L’absence d’un antagoniste mémorable était une critique majeure du premier film, rendant logique l’inclusion d’un personnage aussi iconique pour la suite. Cependant, le film ne parvient pas à surmonter les erreurs passées, et au lieu d’apprendre de celles-ci, Sony opte pour une exécution plus rigide, limitant la vision du réalisateur Andy Serkis.
Malgré l’énergie que Harrelson insuffle au personnage, l’adaptation de son personnage utilise des éléments plutôt décevants, bien que quelques moments de brillance percent le brouillard de la déception. En tant que passionné de comics, je suis ravi de voir un film qui ne cache pas sa propension à l’absurde, ce qui est en phase avec son matériau source parfois déroutant.
2. Venom : The Last Dance (2024)
Écrit et dirigé par Kelly Marcel, qui a déjà collaboré à l’élaboration de cette trilogie, The Last Dance compense son manque d’action par une sincérité touchante et un ton cohérent. Les interactions entre Eddie et le symbiote apportent une profondeur émotionnelle qui contraste avec l’absence de scènes d’action éclatantes tant attendues des fans. Bien qu’il inclue des poursuites amusantes, le film peine à capturer une montée d’adrénaline comme espéré.
Le choix de dépeindre les envoyés de Knull comme des créatures extraterrestres sans visage nuit au potentiel d’intensité de l’affrontement final. De plus, le manque de la présence de Michelle Williams, qui apportait une dimension émotionnelle aux films précédents, laisse un vide. Malgré ces lacunes, la fusion unique d’un road movie introspectif et d’un film de monstres fait de The Last Dance une expérience mémorable, même si elle ne parvient pas à