Cannes démarre avec une standing ovation robotique de 3,5 minutes pour la comédie sur le thème de l’IA « Le Deuxième Acte » avec Léa Seydoux Les plus populaires à lire absolument Abonnez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

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Les nuages ​​orageux à l’extérieur du Palais ont peut-être refroidi certains esprits alors que le générique défilait pour le film de la soirée d’ouverture du 77e Festival de Cannes. Ou peut-être que c’était le film lui-même.

« Le Deuxième Acte », la comédie française bavarde de Quentin Dupieux sur la réalisation du premier film réalisé par AI, a suscité une tiède ovation de 3,5 minutes mardi soir à Cannes.

Dupieux était présent à la première avec son casting français composé de Léa Seydoux, Louis Garrel, Vincent Lindon et Raphaël Quenard. Les quatre acteurs se sont tous poliment levés tandis qu’une caméra passait rapidement sous des applaudissements tièdes.

Dans le méta-film, ces stars françaises incarnent des acteurs réalisant une comédie romantique qu’elles savent inutile, car c’est le premier film écrit et réalisé par l’IA. Dans les premières scènes, on apprend que Florence (Seydoux) veut passer à la vitesse supérieure avec David (Garrel), mais celui-ci n’est plus attiré par elle et tente de la mettre en gage sur son ami homophobe Willy (Quenard). Le père de Florence (Lindon) est prêt à rencontrer son nouveau petit ami. C’est du moins ce qui semble se produire : à mesure que le film continue, chaque acteur se révèle jouer un rôle différent de celui qu’il est réellement.

« Le Deuxième Acte », qui a débuté en France le même jour que sa première à Cannes, a reçu des critiques mitigées. Mais c’est un événement attendu pour la première projection du festival. (Les autres films de la soirée d’ouverture vont de la pièce d’époque de Johnny Depp « Jeanne du Barry » à Nicole Kidman portant le drame biographique raté « Grace of Monaco ».) De « Le Deuxième Acte », VariétéPeter Debruge de Peter Debruge a écrit que « pratiquement toutes les scènes dépassent la durée de leur accueil, y compris le plan final, par ailleurs intelligent. La stratégie de Dupieux semble consister à retourner ou à répéter certaines punchlines pour obtenir un nouvel effet, ce qui est bien pendant un certain temps, jusqu’à ce que vous réalisiez que ni « Le Deuxième Acte » ni ces lectures du second degré n’ont grand-chose à dire.

Même si le film lui-même ne reste peut-être pas dans l’infamie cannoise, la cérémonie d’ouverture a été marquée par son lot de grands moments pour lancer la célébration du cinéma la plus glamour au monde. Retenant ses larmes, Meryl Streep a accepté une Palme d’Or honorifique des mains de Juliette Binoche.

Streep se souvient de sa dernière participation à Cannes, avec le drame australien « Evils Angels » en 1988. « J’étais déjà mère de trois enfants, j’allais avoir 40 ans et je pensais que ma carrière était terminée », a-t-elle déclaré.

La cérémonie a également mis en lumière le jury cannois de cette année, présidé par la réalisatrice de « Barbie », Greta Gerwig.

Seydoux, un pilier du cinéma français, a gagné en popularité auprès du public anglophone en tant que Bond girl dans « Spectre » de 2015, et plus récemment dans le rôle de Lady Margot dans « Dune : Part Two » de Denis Villeneuve. Son rôle marquant dans « Blue Is the Warmest Color » (2013) lui a valu le prix de la meilleure actrice à Cannes et le film a également remporté la Palme d’Or. Elle a fait partie du jury de Cannes 2018.

Le film de Dupieux « Peau de cerf » avait déjà ouvert la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2019. « Le Deuxième Acte » est projeté hors compétition à Cannes.

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