samedi, novembre 30, 2024

Candide de Voltaire

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J’ai bien peur que cette diatribe anarchiste classique et de longue haleine soit toujours aussi exagérée qu’elle l’a toujours été pour moi.

Oui…

Encore un peu beaucoup en effet.

Bien sûr, je vois ce à quoi Voltaire s’insurge : une posture philosophiquement libérale – sans cœur.

Mais les théoriciens de tous bords ne sont-ils pas MAINTENANT plus ou moins sans cœur ? Ah, pour le bon vieux temps kantien…

Pas étonnant que nous soyons partout dans notre impasse actuelle !

Bien sûr, je sais d’où vient Voltaire. Il sort d’une enfance traumatisée par tant de

J’ai bien peur que cette diatribe anarchiste classique et de longue haleine soit toujours aussi exagérée qu’elle l’a toujours été pour moi.

Oui…

Encore un peu beaucoup en effet.

Bien sûr, je vois ce à quoi Voltaire s’insurge : une posture philosophiquement libérale – sans cœur.

Mais les théoriciens de tous bords ne sont-ils pas MAINTENANT plus ou moins sans cœur ? Ah, pour le bon vieux temps kantien…

Pas étonnant que nous soyons partout dans notre impasse actuelle !

Bien sûr, je sais d’où vient Voltaire. Il sort d’une enfance traumatisée par des frères chrétiens très corrompus.

Nous, les Canadiens, connaissons bien l’histoire : des enfants pauvres des Premières nations naïfs mais privés de leurs droits et maltraités dans les pensionnats. Une histoire vraiment triste et tragique. Et une tache noire sur nos livres d’histoire oh-so-prim.

François Marie Arouet Voltaire a AUSSI eu une jeunesse troublée et privée de ses droits plus ou moins ingénue dans des écoles similaires en France.

Bien sûr, il a également été malheureusement maltraité – physiquement et (il a dit à une noble scandalisée lors d’un dîner un soir) sexuellement. Il suffit de lire le magnifique chef-d’œuvre de Nancy Mitford, Voltaire in Love !

Donc, ce gars avait une hache palpable et dangereusement en colère à broyer.

Cela explique beaucoup de choses, n’est-ce pas ?

Et Voltaire a été écrasé – beaucoup moins profondément que je ne l’aurais souhaité ou prévu – dans un livre moderne sur son héritage extrêmement douteux : Les Bâtards de Voltaire.

Ce livre a été écrit par le célèbre théoricien canadien (et ancien conjoint vice-royal d’Adrienne Clarkson) John Ralston Saul.

Mais il n’avait pas l’acuité intellectuelle ni la fibre morale pour mettre ce livre au-dessus.

Un vaillant pétard d’un coup légèrement dommageable à la réputation moderne de Voltaire. Mais Saul était dans une mauvaise position politique pour même ESSAYER de marquer un coup direct ! Il devait surveiller ses paroles.

Et les descendants amoraux de Voltaire ont besoin du genre de contrôle des dégâts omniprésent que nous avons ici maintenant parmi nos médecins pour les redresser. Bien qu’à peine ici au Canada…

Aïe ! J’ai vraiment dit ça ?

C’est une bonne chose à propos de notre monde maintenant, bien qu’il pose rarement, hélas, des questions – et considère sa délinquance de compassion comme justifiée.

Au Canada, nous avons ce que nous appelons maintenant des ombudsmans, bien qu’ils aient les mains liées. Notre sens moral enraciné, voyez-vous, a été largement balayé par la culture pop ici comme ailleurs…

Quand j’étais enfant, je me suis retrouvé dans une situation aussi désespérée que la partenaire de table polie et noble de Voltaire, scandalisée par cet état d’esprit nouveau mais outré.

Et les années de libre pensée de Pierre Trudeau ont entraîné des représailles draconiennes contre l’enfant résolument éthique que j’étais – et étaient INVERSEMENT enragées par mon moralisme.

Mais, comme Billy Budd de Melville, je n’ai pas eu assez de temps pour verbaliser correctement mon raisonnement.

Mon raclage était total : l’atmosphère politique qui rendait acceptable une telle « posture » traditionnelle – comme cela l’avait été dans mon enfance dans les années 50 – s’était évanouie et ne pouvait désormais être ni comprise ni tolérée.

Donc, mon renversement n’était qu’un rappel naïf de mon entraînement d’enfance.

J’ai connu beaucoup d’âmes aussi radicalement reconditionnées que moi dans les années soixante-dix ! Puissiez-vous tous reposer en paix, mes pauvres amis.

Mais j’en veux toujours à la popularité facile de ce livre.

C’est ENCORE un peu trop facile et facile, venant d’un Hume-une racine sans vergogne de pur scepticisme.

Beaucoup trop facile.

Et où es-tu maintenant, mon ami radical au pied sûr ?

Eh bien, je crois fermement que le pauvre Voltaire ruine en privé sa témérité d’âge moyen quelque part bien au-dessus de nous – dans les feux du purgatoire (« dont la flamme est des roses/ et de la fumée, des ronces ! »).

Quoi qu’il en soit, il a sûrement dû au moins en vouloir au réalignement brutalement révolutionnaire de Robespierre de ses pensées spontanément en colère –

Et cela, amèrement.

« Parce que », comme le pleure probablement maintenant son esprit malheureux, « mes paroles ont été sorties de leur contexte… »

Les derniers mots d’un pauvre être humain mal compris, et non de l’olympien qu’il voulait être –

Mais alors, la plupart des opportunistes partagent une même vacuité morale et inspirent le même enthousiasme de courte durée chez les autres.

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