Cameron Winklevoss, co-fondateur et PDG de la plateforme d’échange de crypto Gemini, basée à New York, a accusé les régulateurs américains d’avoir appliqué un double standard dans la gestion de la crise de la First Republic Bank.
Selon Winkelvoss, si la Première République avait été une « banque cryptographique », elle aurait été « assassinée il y a des semaines ».
Il est important de noter que First Republic a commencé à rencontrer des « défis structurels » avec son bilan au moment où Silicon Valley Investment Bank et Silvergate Bank étaient fermées par les régulateurs fédéraux ou mettaient fin à leurs activités.
First Republic Bank est encore en baisse de 35% et chute rapidement. S’il s’agissait d’une banque « crypto », elle aurait été assassinée il y a des semaines. Le fait qu’il n’ait pas été mis sous séquestre montre à quel point le double standard est flagrant.
— Cameron Winklevoss (@cameron) 26 avril 2023
Les affirmations de Winklevoss s’alignent sur une série de lettres récentes rédigées par trois membres républicains de la commission des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis dans le but d’obtenir de plus amples informations sur les éventuels efforts coordonnés déployés contre les sociétés de cryptographie opérant sur le sol américain.
Selon un rapport de CNBC le 26 avril, les conseillers de First Republic chercheront maintenant à persuader les grandes institutions bancaires américaines – qui ont déjà envoyé à l’entreprise assiégée plus de 30 milliards de dollars – de fournir une aide financière supplémentaire en raison du refus du gouvernement de mettre la banque sous séquestre.
Silvergate et Silicon Valley Bank ont été mises sous séquestre par le gouvernement les 8 et 10 mars respectivement.
Les conseillers de First Republic auraient déclaré que la solution actuelle du marché privé aux problèmes de liquidité de l’entreprise permettrait à la banque de rester en activité. Cependant, la mise sous séquestre du gouvernement est qualifiée de scénario de « banque fermée ».
Charles Gasparino, correspondant principal de Fox News, a informé ses 160 000 abonnés sur Twitter le 26 avril que le «sauvetage privé» est poussé par la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen qui ne veut pas renflouer les déposants avec des fonds publics comme ils l’ont fait avec Silvergate et Banque de la Silicon Valley.
Scoop : les dirigeants des banques impliquées dans le @firstrepublic imbroglio dit que le dernier plan de sauvetage du secteur privé est en fait poussé par @SecYellen & Co qui, à moins d’être poussé au bord du gouffre, ne veulent pas renflouer TOUS les déposants comme ils l’ont fait avec SVB et Signature. Encore du lourd. Développement
—Charles Gasparino (@CGasparino) 26 avril 2023
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Les choses sont arrivées à un point critique pour la Première République le lundi 23 avril, lorsque la société assiégée signalé dans son appel aux résultats du premier trimestre, le total des dépôts avait chuté de plus de 100 milliards de dollars. L’entreprise a déclaré qu’elle «poursuivrait des options stratégiques» pour renforcer sa situation financière le plus rapidement possible.
Depuis lundi, les actions de First Republic Bank se sont effondrées de plus de 64 %, passant de 16,14 $ à seulement 5,68 $ au moment de la rédaction.
On pense que la chute de la First Republic Bank est un vent favorable pour les investissements dans le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies, alors que les investisseurs se méfient de plus en plus des institutions bancaires centralisées.
Au moment de la rédaction de cet article, Bitcoin (BTC) se négociait à 29 279 $ en hausse de 7 % au cours des sept derniers jours selon les données du Cointelegraph Price Index.
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