Calme : le pouvoir des introvertis dans un monde qui ne peut s’arrêter de parler


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Cain, Susan. Calme : le pouvoir des introvertis. Livres de Broadway, 2013.

Cain commence son récit avec l’histoire captivante de Rosa Parks, qui a lancé le mouvement pour les droits civiques avec le pouvoir d’un seul mot prononcé à voix basse – « non » – lorsqu’un chauffeur de bus blanc lui a demandé de céder sa place dans un Montgomery ségrégué. Bus de l’Alabama en 1955. Caïn utilise Parks pour incarner les réserves tranquilles de forces qui caractérisent les introvertis. Cependant, selon Cain, les États-Unis sont en proie à ce qu’elle appelle « l’idéal extraverti » depuis le début du 20e siècle. Elle écrit que les extravertis, qui recherchent leur stimulation du monde extérieur, ont été considérés plus haut dans une culture dans laquelle le mouvement et l’urbanisation exigeaient des associations rapides et la capacité de se vendre. L’auteur cite l’ascension de Dale Carnegie, un fils pauvre d’éleveurs de porcs du Missouri, comme exemple de la nouvelle croyance dans le culte de la personnalité par rapport au précédent culte du caractère. Le talent pour parler est devenu le moyen le plus important d’avancer.

Caïn se demande si la nature ou l’éducation conduit les gens à devenir introvertis, recherchant leur enthousiasme dans leurs ressources intérieures, et elle se rend au laboratoire du professeur de psychologie du développement de Harvard, Jerome Kagan, pour trouver sa réponse. Là, Kagan lui parle de ses recherches, qui ont montré que certains bébés sont plus réactifs aux stimuli externes. Ces bébés ont tendance à devenir des personnes plus prudentes et plus orientées vers l’intérieur, des introvertis classiques. Même à l’âge adulte, leurs amygdales – la partie de leur cerveau qui capte l’information et l’envoie à d’autres parties du cerveau – sont plus réactives à la nouveauté et à l’inconnu. Caïn cite des études qui montrent que ces personnes sensibles sont plus réactives à la fois aux mauvaises et aux bonnes parentalités lorsqu’elles sont enfants, une théorie connue sous le nom d’hypothèse de l’orchidée. Les enfants introvertis sont comme des orchidées qui peuvent même s’épanouir ou souffrir, selon qu’ils ont une éducation qui les soutient ou non.

L’auteur décrit les dangers de s’appuyer uniquement sur des extravertis. Elle fréquente la Harvard Business School et la Saddleback Church, une grande église évangélique de Californie. Dans les deux cas, elle constate que les introvertis, malgré leurs bonnes idées et leur attention prudente aux détails, sont noyés dans une mer d’extravertis. L’Église laisse même entendre que Dieu était extraverti. L’auteur estime cependant que la crise financière de 2008 dans le secteur bancaire était cependant en partie due au fait qu’il y avait trop d’extravertis autour de la table. De telles situations ont tendance à conduire à ce qu’elle appelle la pensée de groupe et à bloquer les bonnes idées, ainsi qu’à privilégier la prise de risque plutôt que la prudence.

À la recherche d’une culture qui valorise l’introversion, l’auteur se rend à Cupertino, en Californie, où le lycée est à 77 % asiatique. Là-bas, les meilleurs étudiants sont appréciés et les gens érudits et discrets sont vénérés. Cependant, lorsque les gens quittent cette culture, qui met davantage l’accent sur l’introversion asiatique, ils ont tendance à ne pas progresser. Il existe même une école pour adultes près de Cupertino qui apprend aux gens à s’affirmer davantage pour progresser en affaires. L’auteur inclut plusieurs études de cas d’introvertis qui ont fait preuve de beaucoup de force, notamment Eleanor Roosevelt et Gandhi, en suivant les principes introvertis de compromis, de prudence et de conscience.

L’auteur conclut son livre par plusieurs chapitres qui donnent des conseils aux introvertis. Elle écrit que les gens peuvent changer de personnalité pendant de courtes périodes, suivant la théorie de l’élastique qui stipule que les gens peuvent étirer leur personnalité mais toujours revenir à leur essence même. Il est particulièrement intéressant pour les introvertis d’agir de manière extravertie au service de projets significatifs pour leurs animaux de compagnie. Il faut cependant qu’ils se donnent le temps de se restaurer et de retrouver la forme. Elle donne également des conseils sur la manière dont les extravertis et les introvertis, qui peuvent souvent former des partenariats significatifs en amour et au travail, peuvent mieux communiquer et sur la manière dont les parents et les enseignants des introvertis peuvent les élever de manière à respecter leur façon d’être et à encourager leurs talents.



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