Calgary est en passe d’établir un nouveau record de décès par intoxication médicamenteuse cette année

Dans toute la province, 1 411 Albertains sont morts d’une intoxication par des drogues illicites en 2023

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Calgary a peut-être déjà surpassé sa pire année en termes de décès par intoxication médicamenteuse, même si le nombre de victimes a diminué depuis l’été.

De nouvelles données des services de santé de l’Alberta montrent que 35 personnes dans la ville ont perdu la vie à cause de drogues illicites en septembre, une baisse constante par rapport à avril, lorsque les substances toxiques ont tué 76 personnes.

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Les dernières données portent le nombre de morts jusqu’à présent à 495, soit huit de moins que les 503 de 2021, la pire année enregistrée pour les décès par intoxication médicamenteuse. Les décès pour 100 000 années-personnes – c’est-à-dire les victimes parmi un groupe observé de 100 000 – sont déjà les plus élevés cette année, soit 45,4.

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La substance la plus courante contribuant à ces décès est le fentanyl, que l’on retrouve chez près de 80 % des personnes ayant subi une surdose mortelle.

Cette substance est suivie par la méthamphétamine, qui contribue à 62 pour cent des décès par surdose, et par le carfentanil, un analogue du fentanyl si puissant qu’il peut tuer même avec des quantités indétectables, présent dans 20 pour cent de tous les cas.

Les hommes constituent la majorité des victimes, avec 68 pour cent des décès, même si la part des femmes augmente d’année en année.

La plupart des victimes ont commencé à perdre la vie dans des lieux publics, avec plus de 55 % d’entre elles ayant fait une surdose à l’extérieur au troisième trimestre 2023, contre seulement 24 % au cours de la même période l’année dernière. Parallèlement, la part des personnes faisant une overdose à leur domicile a fortement diminué.

Dans toute la province, 1 411 Albertains sont morts d’une intoxication par des drogues illicites en 2023, une augmentation par rapport aux 1 124 à la même période l’année dernière – et une augmentation de plus de 25 pour cent au cours des neuf mois comparables.

L’UCP se concentre sur les soins axés sur le rétablissement et rejette la réduction des risques

Ces chiffres surviennent au milieu d’une campagne contre les services de réduction des méfaits menée par les membres de l’UCP, qui, lors de leur assemblée générale annuelle, ont voté en faveur d’une résolution appelant le gouvernement actuel à mettre fin au financement provincial des sites de consommation supervisée, qui offrent du matériel de consommation de drogues propre et d’autres services. , comme la technologie de contrôle des drogues permettant aux utilisateurs de vérifier le contenu de leurs drogues.

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La motion non contraignante a qualifié ces sites d’« expérience ratée » qui n’a pas réussi à lutter contre la toxicomanie.

L’opposition NPD et les défenseurs communautaires ont demandé à plusieurs reprises au PCU d’élargir l’accès aux services de réduction des méfaits dans la province.

Cependant, le parti au pouvoir, l’UCP, depuis qu’il a été élu sous l’ancien premier ministre Jason Kenney, a mis l’accent sur l’expansion des lits de traitement et sur son système de soins axé sur le rétablissement.

Hunter Baril, attaché de presse du ministre de la Santé mentale et des toxicomanies, Dan Williams, a déclaré samedi dans une déclaration à Postmedia que jusqu’à présent, deux des 11 communautés de rétablissement promises ont ouvert leurs portes, et d’autres devraient ouvrir leurs portes l’année prochaine.

« Chaque vie perdue à cause de la maladie mortelle de la dépendance est une tragédie, et cela renforce notre objectif de rendre le rétablissement possible pour chaque Albertain », a-t-il déclaré.

Baril a noté que plus de 10 000 places de traitement – ​​ce qui représente une estimation du nombre de personnes pouvant accéder à des lits sur une année – ont été mises à disposition depuis 2019 et que les frais d’utilisation pour les traitements financés par l’État ont été supprimés.

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Le gouvernement de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a promis une loi d’intervention qui pourrait permettre à un membre de la famille, un médecin ou un policier de demander au tribunal une ordonnance de traitement obligatoire de la toxicomanie s’il est déterminé qu’une personne constitue un danger pour elle-même ou pour autrui. Depuis les élections générales de mai, il n’a pas introduit une telle législation.

Le gouvernement a également promis des données accessibles au public qui permettraient de suivre les listes d’attente pour la guérison individuelle après un traitement contre la toxicomanie. L’application My Recovery Plan a été initialement promise en avril 2022, mais son déploiement complet a depuis été retardé.

Baril a souligné le programme virtuel de dépendance aux opioïdes, qui organise un traitement à distance, y compris pour les personnes détenues par la police. Le programme virtuel de dépendance aux opioïdes est accessible à VODP.ca ou en appelant le 1-844-383-7688.

— Avec les fichiers de Lisa Johnson

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