Bryan Adams dénonce certains éléments des règles de diffusion en ligne d’Ottawa

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Le hitmaker mondial Bryan Adams ajoute sa voix à l’opposition aux nouvelles réglementations fédérales sur le streaming.

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L’interprète de « Cuts Like a Knife » et « All For Love » a publié une vidéo sur les réseaux sociaux affirmant que certains éléments de la loi sur le streaming en ligne rendraient plus difficile la percée des musiciens canadiens à l’échelle mondiale.

La vidéo fait écho aux points soulevés par une campagne nationale menée par la Digital Media Association, qui représente les principales sociétés de streaming musical au monde, notamment Amazon, Apple Music, Feed.FM, Pandora, Spotify et YouTube.

Le groupe affirme que l’exigence d’Ottawa selon laquelle les grands diffuseurs étrangers contribuent financièrement au contenu canadien pourrait les amener à augmenter les prix d’abonnement, et ainsi rendre ces services moins abordables.

La ministre fédérale du Patrimoine, Pascale St-Onge, se dit heureuse qu’Adams se soit lancé dans le débat, mais conteste sa description de la règle comme étant « une taxe sur le streaming ».

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Elle affirme que les changements visent à aider les artistes canadiens émergents, dont beaucoup se plaignent de la difficulté de trouver un public sur les plateformes numériques mondiales.

«Si vous leur parlez, ils vont vous dire que les plateformes de streaming en ligne ne les paient pas assez et aussi qu’il est difficile pour eux de se faire découvrir sur ces plateformes de streaming», a déclaré St-Onge mercredi à Ottawa.

« C’est à cela que vise la loi que nous avons adoptée : aider les artistes canadiens locaux à la fois à être mieux payés et à être découverts sur ces plateformes de streaming. »

La Loi sur le streaming en ligne est actuellement entre les mains du CRTC, qui a déclaré en juin que les diffuseurs étrangers doivent consacrer cinq pour cent de leurs revenus canadiens annuels à des fonds consacrés à la production de contenu canadien, y compris les informations à la télévision et à la radio locales, ainsi que les émissions autochtones et Contenu en langue française.

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Le CRTC a déclaré que la règle s’appliquerait aux entreprises qui génèrent au moins 25 millions de dollars de revenus canadiens et qui ne sont pas affiliées à un radiodiffuseur canadien. Les contributions devraient rapporter environ 200 millions de dollars par an.

Adams critique depuis longtemps l’approche d’Ottawa à l’égard de l’industrie musicale canadienne. Le chanteur s’est exprimé plus tôt cette année sur la façon dont le contenu canadien est défini et, au début des années 90, s’est plaint de CanCon.

St-Onge a décrit l’appel aux streamers pour aider à financer l’écosystème créatif du Canada comme « une contribution de base » que les entreprises locales apportent depuis des années.

« C’était la bonne chose à faire il y a quelques décennies et c’est toujours la bonne chose à faire aujourd’hui. »

— Avec des dossiers d’Alessia Passafiume à Ottawa.

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