Brouhaha par Ardal O’Hanlon critique – quelle est l’histoire? | Fiction

Jle premier roman de l’acteur et comédien Ardal O’Hanlon, 1998 Le Parler de la ville, a fait allusion à l’émergence d’un talent littéraire distinctif, à parts égales Flann O’Brien et Irvine Welsh. Sa suite a mis près d’un quart de siècle à apparaître, et malheureusement l’audace de ses débuts originaux a été remplacée par un mélange discordant de fantaisie et de brutalité. L’éditeur d’O’Hanlon aimerait sans doute qu’il soit comparé à Paul Murray et Colin Bateman, mais Brouhaha n’aurait probablement jamais été publié sans le statut d’O’Hanlon.

Le livre se déroule à Tullyanna (« une petite ville frontalière peuplée de seulement trois mille visages pincés et tous secrets »), un enfer criblé de pauvreté qui abrite les clichés habituels : un détective à la retraite essayant de faire la bonne chose , un journaliste frustré et le casting habituel d’hommes durs devenus politiciens, les quelques chanceux qui ont échappé à l’ennui des petites villes et le plus grand nombre qui n’ont jamais eu de chance. (Il y a, bien sûr, des références à Springsteen pour enfoncer ce point; ce n’est pas un livre subtil.) Tous sont réunis par le suicide apparent de l’artiste de rue « Dove » Connolly, dont la mort semble être liée à la disparition de Sandra Mohan, vue pour la dernière fois dix ans plus tôt.

Le plus gros défaut du roman est que O’Hanlon semble incertain de l’histoire qu’il veut raconter. Il n’est pas un écrivain sans talent et peut trouver une phrase soignée et un dialogue amusant – j’ai apprécié la plainte sincère du détective « Quelle personne normale pourrait fonctionner sans un ensemble décent d’illusions? » – mais Brouhaha des carrières entre métaphore de l’état de la nation, thriller comique noir et mystère à moitié cuit, sans jamais s’accorder sur un ton cohérent. Si O’Hanlon écrit un autre roman, il serait bien avisé de revenir à l’ambiance de Le Parler de la ville et de traiter ce livre décevant comme une aberration.

Brouhaha par Ardal O’Hanlon est publié par HarperCollins (£16.99). Pour soutenir la Gardien et Observateur commandez votre exemplaire sur guardianbookshop.com. Des frais de livraison peuvent s’appliquer

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