Contenu de l’article
Brookfield Asset Management Ltd. a gagné plus de temps pour vendre ou refinancer une tour de bureaux de la City de Londres dont la valorisation s’est effondrée, soulignant les difficultés auxquelles les propriétaires sont confrontés après la hausse des taux d’intérêt.
Un prêt pour la propriété, qui a été vendu aux détenteurs d’obligations au moyen d’un titre adossé à une hypothèque commerciale, devait arriver à échéance le 20 janvier, selon un communiqué de la bourse publié mercredi. La société canadienne a accepté une prolongation de 12 mois de la dette.
Contenu de l’article
En échange, les prêteurs recevront une « commission d’échéance unique » égale à 0,25 pour cent de l’encours du prêt et une augmentation des intérêts de 0,35 pour cent.
L’immeuble de bureaux de 36 étages est devenu l’un des symboles de la crise financière lorsqu’un fonds géré par un ancien propriétaire n’a pas remboursé les prêts garantis par le gratte-ciel. Brookfield a ensuite acquis le bâtiment en 2016 et a depuis investi pour ajouter de l’espace supplémentaire, mais la valeur a été réduite par une combinaison de hausses des coûts d’emprunt et de l’impact du travail à domicile depuis la pandémie.
La restructuration du prêt met en évidence la pression à laquelle sont confrontés de nombreux propriétaires alors qu’ils cherchent à refinancer les dettes contractées à l’ère de l’argent bon marché. Dans un scénario baissier où le taux d’inoccupation augmente, la valeur de Citypoint pourrait chuter à 450 millions de livres sterling, ont écrit les analystes de Bank of America plus tôt cette année, soit une baisse d’environ un tiers par rapport à une évaluation indépendante de l’époque.
Histoires connexes
-
La propriété Brookfield risque d’être réduite à l’état de ferraille
-
Les bureaux américains en difficulté grimpent à 24,8 milliards de dollars
-
Le PDG de Brookfield cherche à rassurer sur l’immobilier commercial
L’emprunteur achètera également une couverture pour le prêt senior pour l’année, selon le dossier.
—Avec l’aide de Jack Sidders.
Partagez cet article sur votre réseau social