Bravo, mais retenez l’alcool : pourquoi l’intérêt pour la sobriété augmente cette saison des fêtes

D’une part, les hôtes sont plus conscients de ce qu’ils peuvent offrir aux conducteurs désignés et aux abstinents afin qu’ils ne se sentent pas laissés pour compte lors des réunions, dit-il.

Mais plus généralement, l’intérêt pour la sobriété a fermenté ces dernières années. C’est arrivé au point qu’à Ottawa, il y a une communauté lâche de défenseurs et d’entrepreneurs, dont certains évitent maintenant l’alcool, qui plaident en faveur de ne pas boire.

Benson Mutalemwa a ouvert un nouveau magasin de boissons non alcoolisées appelé Knyota au centre-ville d’Ottawa qui est l’un des piliers de la communauté croissante de la sobriété.

JULIE OLIVER / POSTMÉDIA

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Après quelques années de création d’un groupe en ligne de personnes partageant les mêmes idées pendant la pandémie, il est extrêmement

épanouissant

pour le voir s’épanouir dans la vraie vie », déclare Genna Woolston, qui a cofondé en 2019 Silver Swallow, un fabricant de kombucha haut de gamme qui remplace le champagne, basé à Ottawa.

Mutalemwa dit que son entreprise a grimpé à la suite d’un avertissement troublant cet été du Centre canadien sur l’usage et les dépendances aux substances, basé à Ottawa.

Auparavant, les lignes directrices canadiennes publiées en 2011 suggéraient que les femmes devraient limiter leur consommation d’alcool à 10 verres par semaine, tandis que les hommes devraient limiter leur consommation à 15 verres par semaine. Mais la position révisée du CCRE, publiée fin août, a estimé que toute consommation d’alcool présente des risques pour la santé. Il a qualifié le risque posé par jusqu’à deux verres par semaine de « négligeable à faible », tandis que le risque de trois à six verres est « modéré ».

L’alcool est désormais reconnu comme un facteur de risque pour un nombre croissant de maladies, dont le cancer du sein, le cancer du côlon et au moins cinq autres cancers, a déclaré le CCRE. Le CCRE a également appelé à un étiquetage obligatoire sur toutes les boissons alcoolisées qui préciserait les risques pour la santé, et le mois dernier

Le sénateur Patrick Brazeau présente le projet de loi S-254

qui vise à introduire un tel étiquetage.

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